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L'étrange phénomène observé dans la Manche, en 1989, fait partie d'une dizaine de cas bas-normands dévoilés récemment par un groupe d'études.
Le 29 octobre 1989, dans la Manche, le propriétaire d'un champ découvre une large zone totalement calcinée. La trace est de forme irrégulière et mesure près de 17 mètres de long sur 4 dans sa partie le plus large. Il n'y a plus aucune trace de végétation, la terre est noire et le sol, spongieux, est enfoncé de 10 à 15 cm.
Comment est apparue une telle trace ? C'est un des mystères sur lesquels s'est penché le Geipan, Groupe d'études et d'information des phénomènes aérospatiaux non identifiés. Un organisme très officiel, rattaché au Centre national d'études spatiales, qui enquête sur ce qu'on appelle couramment les Ovni (Objets volants non identifiés). Il vient de rendre publique une partie de ses archives. Et les enquêtes menées en Basse-Normandie révèlent quelques faits cocasses.
Revenons au cas de la Manche. Les experts du Geipan vont aboutir à une conclusion inattendue pour expliquer la grande trace brûlée : « Les échantillons de terre prélevés dans la zone suspecte présentent une forte odeur de produits pétroliers. Les expertises confirment la présence de kérosène. »
« Ces résultats suggèrent l'hypothèse d'un largage de kérosène effectué par un avion volant à basse altitude et à faible vitesse. Ce kérosène a pu être enflammé par le passage à travers la ligne à haute tension voisine. En effet, lors de l'enquête, il avait été remarqué de forts grésillements de la ligne au niveau de certains isolateurs. Cette hypothèse est confortée par un témoin qui a observé une très grande flamme bleue sur la zone, couleur typique de la combustion d'hydrocarbures. »
Les enquêteurs, dignes de la série X-files, arrivent parfois à des éclaircissements plus simples. Ce point lumineux observé le 19 juin 1993 vers 19 h à Beaumont-Hague (Manche) ? « Les témoins ont sans doute été abusés par la planète Vénus. » Ces lumières blanches qui tournoient dans le ciel, près de Gavray (Manche), en avril 1993 ? « Il s'agit d'un projecteur publicitaire installé sur le toit d'une discothèque. »
Plus spectaculaire : trois lumières rouges qui montent dans le ciel de Saint-Martin-des-Besaces (Calvados), le 19 juillet 1998. « Des tirs de fusées de détresse périmées effectués par un particulier », conclura le Geipan.
Certaines observations restent toutefois inexpliquées. Comme cet « objet en forme de tonneau avec des ailerons qui survole la route à vive allure » le 6 septembre 1988, vers 23 h. Il dépasse une voiture, puis fait demi-tour avant de s'immobiliser au-dessus du véhicule. « Le témoin est effrayé et éteint les phares, ce qui semble provoquer le départ de l'objet. De couleur orange, celui-ci a une taille estimée entre 10 à 15 mètres d'envergure. » Les deux jours suivant, trois voisins observent le même phénomène. Des photos sont prises. Mais elles ne permettront pas d'éclaircir l'affaire.
Plus troublante, cette description fournie par deux gendarmes de Lisieux, à laquelle on est tenté d'accorder un certain crédit, le 4 août 1991 : « Une sphère rouge d'environ 80 cm de diamètre se déplace très rapidement et sans bruit à une quinzaine de mètres du sol. » Un mystère jamais résolu.
L'étrange phénomène observé dans la Manche, en 1989, fait partie d'une dizaine de cas bas-normands dévoilés récemment par un groupe d'études.
Le 29 octobre 1989, dans la Manche, le propriétaire d'un champ découvre une large zone totalement calcinée. La trace est de forme irrégulière et mesure près de 17 mètres de long sur 4 dans sa partie le plus large. Il n'y a plus aucune trace de végétation, la terre est noire et le sol, spongieux, est enfoncé de 10 à 15 cm.
Comment est apparue une telle trace ? C'est un des mystères sur lesquels s'est penché le Geipan, Groupe d'études et d'information des phénomènes aérospatiaux non identifiés. Un organisme très officiel, rattaché au Centre national d'études spatiales, qui enquête sur ce qu'on appelle couramment les Ovni (Objets volants non identifiés). Il vient de rendre publique une partie de ses archives. Et les enquêtes menées en Basse-Normandie révèlent quelques faits cocasses.
Revenons au cas de la Manche. Les experts du Geipan vont aboutir à une conclusion inattendue pour expliquer la grande trace brûlée : « Les échantillons de terre prélevés dans la zone suspecte présentent une forte odeur de produits pétroliers. Les expertises confirment la présence de kérosène. »
« Ces résultats suggèrent l'hypothèse d'un largage de kérosène effectué par un avion volant à basse altitude et à faible vitesse. Ce kérosène a pu être enflammé par le passage à travers la ligne à haute tension voisine. En effet, lors de l'enquête, il avait été remarqué de forts grésillements de la ligne au niveau de certains isolateurs. Cette hypothèse est confortée par un témoin qui a observé une très grande flamme bleue sur la zone, couleur typique de la combustion d'hydrocarbures. »
Les enquêteurs, dignes de la série X-files, arrivent parfois à des éclaircissements plus simples. Ce point lumineux observé le 19 juin 1993 vers 19 h à Beaumont-Hague (Manche) ? « Les témoins ont sans doute été abusés par la planète Vénus. » Ces lumières blanches qui tournoient dans le ciel, près de Gavray (Manche), en avril 1993 ? « Il s'agit d'un projecteur publicitaire installé sur le toit d'une discothèque. »
Plus spectaculaire : trois lumières rouges qui montent dans le ciel de Saint-Martin-des-Besaces (Calvados), le 19 juillet 1998. « Des tirs de fusées de détresse périmées effectués par un particulier », conclura le Geipan.
Certaines observations restent toutefois inexpliquées. Comme cet « objet en forme de tonneau avec des ailerons qui survole la route à vive allure » le 6 septembre 1988, vers 23 h. Il dépasse une voiture, puis fait demi-tour avant de s'immobiliser au-dessus du véhicule. « Le témoin est effrayé et éteint les phares, ce qui semble provoquer le départ de l'objet. De couleur orange, celui-ci a une taille estimée entre 10 à 15 mètres d'envergure. » Les deux jours suivant, trois voisins observent le même phénomène. Des photos sont prises. Mais elles ne permettront pas d'éclaircir l'affaire.
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