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Une Terre miniature au service de la science

Macha
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Message par Macha Ven 4 Mai - 8:06

Une Terre miniature au service de la science

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Les installations de Biosphère 2, un système écologique fermé de 1,27 hectare permettant de vivre en autonomie,
sont devenues la propriété de la faculté des sciences de l'Arizona il y a deux ans.
Crédits photo : age fotostock/Norma Jean Gargasz

Le projet Biosphère 2, qui abrite mangrove, forêt tropicale ou mini-océan, vit une seconde jeunesse.

» La gestion des eaux au cœur de la recherche

La monumentale structure blanche de verre et d'acier à l'architecture un peu datée émerge au bout de la route. Nous sommes à quelques kilomètres de Tucson, au cœur du désert de l'Arizona. Biosphère 2 aurait dû être la Terre miniature permettant à des hommes de vivre en autonomie dans le cadre d'éventuels voyages spatiaux. Le programme a échoué, la structure n'a jamais décollé. Une chance peut-être, un défi sûrement pour la faculté des sciences de l'État de l'Arizona qui est devenue propriétaire il y a deux ans de ce système écologique fermé de 1,27 hectare, unique au monde. Avec la ferme intention d'en faire un grand centre de recherche appliquée sur les questions environnementales, autour de l'eau et du climat.

Biosphère 2 était le rêve du milliardaire texan Edward Bass. Il dépensa quelque 200 millions de dollars à la fin des années 1980 pour reproduire cet incroyable écosystème sous serre où l'on passe d'une forêt tropicale à une mangrove, d'une zone désertique à un mini-océan, d'appartements à un terrain agricole… De quoi, sur le papier, fournir tous les moyens de survie. Successivement, deux équipes de scientifiques se sont enfermées entre 1991 et 1994 pour expérimenter cette vie de reclus. L'échec fut double: non seulement ils ne réussirent pas à recycler l'oxygène mais, pire, ils tentèrent de cacher cette défaillance. En trichant, ils signaient la fin définitive de l'aventure.

«Le propriétaire de Biosphère 2 est venu me voir il y a cinq ans, raconte Joaquin Ruiz, le doyen de la faculté des sciences. Biosphère 2 est un lieu qui permet d'effectuer des recherches à une échelle qui n'existe nulle part ailleurs.» Mais le pari est immense: celui de réussir à trouver chaque année les financements colossaux pour entretenir le lieu. Cadeau empoisonné? L'affaire s'est conclue il y a deux ans. « On a beaucoup discuté mais on a finalement acquis la conviction qu'il s'agissait d'une opportunité. Beaucoup d'universités font des paris équivalents en investissant dans des matériels très coûteux », raconte Nathan Allen, l'un des scientifiques qui travaillent sur la base. De plus, Edward Bass a donné le lieu pour un dollar symbolique accompagnant son geste d'un chèque de 30 millions de dollars. De quoi entretenir le vaisseau durant plusieurs années.

« Quand j'ai accepté ce cadeau, la création d'un comité consultatif s'est imposée », poursuit Joaquin Ruiz. Hasard des rencontres et intérêts mutuels bien compris, il va solliciter au côté de responsables américains - des universitaires notamment - Thierry Vandevelde, le président de la fondation de Veolia Environnement. « Il se trouve que nous soutenons une ONG américaine proche de l'université qui travaille sur la biodiversité en Arizona », raconte ce biologiste de formation. La rencontre était logique: l'Université d'Arizona dispose d'un très gros département consacré à l'hydrologie, Veolia est l'entreprise numéro un mondial de l'eau.

Calibrage et modélisation
Les programmes de recherche au sein de Biosphère 2 affichent leurs ambitions. Déjà par le passé une équipe de scientifiques de l'Université de Columbia avait pu montrer l'impact de l'élévation de CO2 et de l'acidification sur les coraux du mini-océan, identique dans sa composition à la mer des Caraïbes. « C'est là également que les équipes de l'expédition Tara océan ont calibré leurs échantillonnages de planctons » ajoute Thierry Vandevelde. « La forêt tropicale nous sert notamment à mesurer et modéliser les flux de carbone et d'oxygène ce qui est important pour valider les marchés carbone », poursuit Nathan Allen. Des expériences sont également menées pour voir les effets de sécheresses répétées sur la forêt miniature mais bien réelle.

Les regards se tournent également vers la toute nouvelle construction installée en lieu et place de l'immense jardin potager des ex-habitants du dôme. Trois pentes identiques (entre 13° et 17°) de trente mètres de long, supportées par de lourdes structures métalliques sont en construction. Elles seront recouvertes de terre et de végétation. Par un système de pluies artificielles et de milliers de capteurs, les chercheurs veulent comprendre la circulation de l'eau dans les sols et notamment, le passage de la surface aux eaux souterraines.

« Les recherches de cette université sur l'environnement, le climat, la circulation de l'eau, les milieux arides… peuvent intéresser la recherche de Veolia. C'est l'intérêt de notre rencontre », raconte encore Thierry Vandevelde. Un intérêt renforcé par une approche assez nouvelle. L'idée n'est pas tant de passer un contrat de recherche sur une problématique définie par l'entreprise mais plutôt de «partir d'une page blanche» et d'élaborer ensemble les thèmes de travail. « C'est une nouvelle façon de concevoir la R & D (recherche et développement) en faisant le pari d'une approche collaborative », ajoute-t-il.

C'était l'enjeu, la semaine dernière, d'une deuxième rencontre entre équipes de chercheurs de l'entreprise et scientifiques de l'université pour affiner des axes communs de recherche. «Veolia a la compétence, nous avons la connaissance, Veolia a des impératifs à court terme, nous sommes sur du long terme… Nous sommes complémentaires», assure Joaquin Ruiz. « Travailler ensemble c'est aussi tester de part et d'autre que ce que nous faisons est utile », ajoute Larrabee Winter, responsable du département hydrologie de l'université. Sans oublier que l'entreprise fait aujourd'hui du marché américain un axe de développement très important et que la recherche, de son côté, «ne peut plus bénéficier de bourses publiques car les gouvernements n'ont plus cet argent», ajoute tranquillement le responsable universitaire.

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/
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