Les médecins ont déterminé pourquoi le seul médicament connu pour rallonger la vie des mammifères, la rapamycine, génère des effets indésirables sur le métabolisme. Cela ouvre la voie vers des substances plus efficaces.
En 2009, il était apparu que la rapamycine, un médicament immunosuppresseur, est capable d'allonger la durée de vie des souris d'environ 15% chez les femelles et de 10% chez les mâles. Son mécanisme d'action est lié à l'inhibition de la protéine mTOR (mammalian Target Of Rapamycin, ou encore, cible de la rapamycine chez les mammifères). Le blocage de la voie mTOR est aussi connue pour prolonger la vie d’autres espèces : levures, mouches ou nématodes. Le médicament cause cependant de nombreux problèmes métaboliques chez les rongeurs comme une intolérance au glucose et une résistance à l'insuline.
Trois ans plus tard, des chercheurs du Whitehead Institute for Biomedical Research, à Cambridge (Etats-Unis), expliquent aujourd'hui dans la revue Science que le produit n'inhibe pas seulement une protéine kinase appelée mTORC1 pour produire ses effets sur la longévité mais qu'il brise aussi un complexe apparenté appelé mTORC2 et que mTORC2 est nécessaire à la régulation par l'insuline du métabolisme du glucose dans le foie.
D'autre part, les chercheurs ont également démontré que l’inhibition de mTORC1 est suffisante pour prolonger la durée de vie, indépendamment de changements dans le métabolisme du glucose. Ils ont utilisé une souche de souris génétiquement modifiée chez qui l'activité de mTORC1 est réprimée et ont montré que la durée de vie a été prolongée de 14 pour cent sans altération du métabolisme du glucose.
« Outre le développement d’inhibiteurs plus spécifiques pour mTORC1, nous voulons comprendre pourquoi l’inhibition de mTORC1 prolonge la vie », expliquent les auteurs. «Nous sommes à la recherche d’interactions entre mTORC1 et d'autres voies qui influent sur la longévité, ainsi que d’effets sur des choses comme la génération de radicaux libres et le contrôle qualité des protéines ».
La rapamycine est une substance d’origine bactérienne découverte pour la première fois dans le sol de Rapa-Nui (l’île de Pâques). Elle possède des propriétés immunosuppressives qui en font l’un des médicaments utilisés pour limiter les risques de rejets en cas de greffe.
source : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20120330.OBS5042/les-effets-secondaires-de-l-elixir-de-longue-vie-mieux-compris.html
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