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Copenhague

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Message par Schattenjäger Ven 18 Déc - 19:10

(Source : WSWS)

Copenhague Cop15cops580x319


Des dizaines de milliers de manifestants qui s’étaient rassemblés à Copenhague samedi dernier pour exiger de manière pacifique que la Conférence des Nations-unies sur le climat (COP15) apporte des mesures sérieuses à la crise du réchauffement de la planète ont été confrontés à des contingents massifs de policiers anti émeute qui ont encerclé et isolé une partie de la manifestation et arrêté de façon arbitraire près de 1 000 personnes.

Les mesures brutales employées par la police danoise représentent une violation flagrante du droit démocratique de liberté de rassemblement. Elles doivent servir d’avertissement à la classe ouvrière et aux jeunes d’Europe et du monde entier.

La manifestation regroupant de nombreuses familles avec enfants a été rompue par des escadrons de police lourdement armés qui ont eu recours à la tactique du « kettling, » savoir l’encerclement et l’isolement d’une foule par des cordons policiers, pour prendre au piège et retenir des groupes de manifestants. Les manifestants, pour la plupart des jeunes, ont été menottés et forcés de s’asseoir sur des trottoirs glacés pendant plusieurs heures avant d’être placés dans des cages.

Un manifestant venu d’Allemagne a ainsi décrit cet emprisonnement : « Vous avez un sol en dur, froid et quatre murs grillagés et un plafond grillagé ; dehors il y a des flics qui tournent avec leurs chiens. » Ceux qui ont été arrêtés ont été contraints de s’asseoir « les jambes de chaque côté de la personne assise devant nous, appuyés sur la personne assise derrière nous et nos mains toujours menottées derrière le dos. C’était très douloureux pour la personne assise derrière vous et c’était douloureux pour vous du fait de la personne assise devant vous. Ca rappelle Guantanamo, quand on voit ça. »

La grande majorité des gens arrêtés ont été libérés une fois que leurs papiers ont été vérifiés et que leur photo et renseignements personnels ont été enregistrés par la police. Lundi, sur près de 1 000 manifestants arrêtés samedi, 13 sont restés en garde à vue.

Ces arrestations en masse avaient été précédées le vendredi par un certain nombre de détentions sélectives quand la police a arrêté 68 membres du groupe « Our Climate - Not Your Business » au motif qu’ils risqueraient de commettre des actes illégaux. La police danoise s’est vue accorder le pouvoir d’arrêter des gens sur la base de suspicion non confirmée, suivant une loi qui a été votée à toute vitesse au parlement danois juste avant le début de la conférence de Copenhague.

Dimanche dernier, la police a arrêté 257 manifestants de plus après avoir utilisé la méthode du « kettling » sur une partie de la manifestation près de la gare de Osterport. Ceux qui ont été arrêtés ont été menottés et mis dans des bus qui les ont conduits jusqu’à un centre de rétention.

Cette tactique agressive du « kettling » et d’arrestation en masse de manifestants n’est pas une nouveauté. Elle est de plus en plus utilisée lors de récentes manifestations de par le monde, dont notamment en avril dernier lors de la manifestation du sommet du G20 à Londres où la police avait encerclé et isolé un groupe de manifestants. L’un d’entre eux était mort alors qu’il était retenu dans une zone qui avait été encerclée et isolée par la police de Londres.

Mais samedi dernier, c’est la première fois qu’une telle tactique policière de « tolérance zéro » a été utilisée contre une manifestation de masse sur des questions d’environnement.

Cet acte policier non provoqué avait pour objectif d’envoyer un signal clair au moment où le sommet du COP15 entrait dans sa deuxième semaine. Cette semaine, 110 chefs d’Etat assisteront à la conférence.

Les autorités danoises voulaient faire un exemple : aucun manifestant ne sera toléré aux alentours du centre où se tient la conférence. La tenue des événements dans le centre ne devra pas être « perturbée » par les opinions des manifestants qui reflètent les inquiétudes de centaines de millions de gens à travers le monde, qui s’alarment de voir l’incapacité des dirigeants du monde de parvenir à une quelconque décision ressemblant à un accord contraignant pour combattre le réchauffement de la planète.

La conférence elle-même est devenue un exemple même de l’impossibilité, dans le cadre du capitalisme et de la division du monde en Etats nations rivaux, de développer une politique rationnelle et internationalement coordonnée pour sauver la planète des conséquences potentiellement désastreuses de l’émission grandissante de carbone.

Cette conférence a donné le spectacle des principales puissances impérialistes, conduites par les Etats-Unis, cherchant à imposer le fardeau économique d’une queconque limitation des émissions de carbone sur les pays pauvres et historiquement opprimés.

La conférence a révélé plus encore les tensions grandissantes entre les principaux blocs commerciaux, conduits par les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine. Les élites dirigeantes de ces blocs et les nations individuelles sont déterminées à utiliser la question du changement de climat pour promouvoir leurs propres intérêts stratégiques et financiers.

Tandis que les délégués des Etats-nations assemblés sont à couteaux tirés concernant les mesures à adopter pour empêcher une catastrophe environnementale, ils s’accordent à penser que la force toute entière de l’Etat doit être utilisée contre les militants pour le climat et les citoyens ordinaires qui cherchent à utiliser leur droit démocratique de rassemblement et de manifestation.

La répression exercée contre les manifestants à Copenhague est une expression de l’offensive grandissante de la bourgeoisie européenne et des gouvernements capitalistes du monde entier contre les droits démocratiques et sociaux.

Dans la période d’après-guerre, les pays d’Europe de l’ouest tels l’Allemagne et les nations scandinaves, dont le Danemark, se présentaient au monde comme des bastions de la liberté d’expression et de la démocratie. Parmi ces pays scandinaves on compte certaines des plus anciennes démocraties bourgeoises.

La démocratie de l’Europe capitaliste a toujours été limitée et conditionnelle. Chaque fois que les classes dirigeantes européennes sentaient que leurs intérêts fondamentaux étaient menacés par la classe ouvrière, ils ripostaient par la répression policière et la victimisation.

Ces dernières décennies, avec la fin du boom d’après-guerre, l’intensification de la crise économique et l’accroissement des inégalités sociales, ont vu une augmentation des attaques contre les droits démocratiques et une intensification des pouvoirs policiers de l’Etat.

L’Europe est à présent en guerre. Malgré une vaste opposition de l’opinion publique, l’Allemagne, la France et un certaine nombre de nations scandinaves ont envoyé des troupes en Afghanistan se battre aux côtés des Etats-Unis. Ils envisagent à présent d’accroître leur engagement. Rien que la semaine dernière, l’élite européenne a accordé au président Barack Obama une tribune, lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel, d’où propager son message de guerre sans fin et de conquête néo-coloniale.

En 2006, la campagne xénophobe et anti-islamique centrée sur les caricatures de Mahomet publiées par un journal danois avait reçu le soutien officiel de personnalités politiques de premier plan dans le gouvernement danois. Trois ans plus tard, la campagne anti-islamique en Europe a atteint un nouveau seuil avec la récente décision de la Suisse d’interdire les minarets.

La guerre, la xénophobie et les attaques incessantes contre les conditions de vie et le niveau social sont incompatibles avec les droits démocratiques fondamentaux. Il est à présent nécessaire d’ajouter à cette liste la question cruciale de la protection du climat . Dans tous les cas, l’Etat a sa propre réponse lorsque les travailleurs et les citoyens ordinaires cherchent à exprimer leurs différends avec leur gouvernement respectif : la « tolérance zéro » et la répression d’Etat.

L’unique moyen de défendre les droits démocratiques et de promouvoir une solution progressiste à la menace grandissante du réchauffement de la planète est la mobilisation internationale des travailleurs pour contrer le système capitaliste sur la base d’un programme socialiste.

Par Stefan Steinberg - 16 décembre 2009


Dernière édition par Schattenjägger le Lun 21 Déc - 19:01, édité 1 fois
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Message par Schattenjäger Lun 21 Déc - 18:45

Il n’y a pas de consensus scientifique à l’ONU

Sommet de Copenhague sur les changements climatiques - par Thierry Meyssan

(Source : Réseau Voltaire)

Alors qu’une gigantesque campagne de presse présente le sommet de Copenhague sur les changements climatiques comme celui de la dernière chance pour « sauver la planète », Thierry Meyssan estime que, malgré les apparences, les questions en débat ne sont pas d’ordre environnemental, mais financier. Selon lui, il ne s’agirait pas d’inventer un nouveau modèle de production écologique, mais de relancer le capitalisme anglo-saxon. Dans ce premier article, il souligne la méprise initiale : il n’y a pas, à l’ONU, de consensus scientifique. Simplement parce qu’il ne peut pas y en avoir en un tel lieu.

Copenhague 1-879

Al Gore, Prix Nobel de la paix 2007. La venue annoncée de 110 chefs d’État et de gouvernement au sommet de Copenhague sur les changements climatiques semble créditer l’existence d’un consensus international : le climat de la terre se réchaufferait et ce changement serait imputable à l’activité industrielle. Plutôt que de discuter le bien-fondé ce cette assertion, je voudrais montrer qu’elle n’a pas de base scientifique, mais ressort uniquement de la politique. Je traiterais dans un article ultérieur le profil des responsables actuels de la lutte contre ler échauffement climatique et leurs mobiles.

Pour comprendre ce que signifient les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) —l’instance de l’ONU qui a élaboré la doxa actuelle et qui a reçu pour cela le Prix Nobel de la Paix au côté d’Al Gore—, il faut observer que c’est la seconde fois qu’une organisation composée d’experts désignés par les États est créée au sein de l’ONU pour dire la Science.

L’IY2KCC La première expérience de ce type d’organisation est le Centre de coopération internationale pour l’année 2000 (IY2KCC). Son histoire peut nous apprendre beaucoup sur ce qui se passe actuellement à Copenhague.

Dès 1996, l’idée que les logiciels informatiques tomberaient en panne en l’an 2000 a commencé à circuler. Le sénateur républicain Bob Bennett a attiré l’attention de ses collègues sur les implications dramatiques que cela pourrait avoir sur les marchés financiers, à une époque où les transactions boursières sont orchestrées par des programmes informatiques réagissant au millième de seconde à la moindre variation de cours. Le fait que Bennett soit une haute personnalité de l’Église de Jésus-Christ et des Saints des Derniers Jours (« les mormons ») laissait à penser que le danger évoqué n’était peut être qu’une peur millénariste. Cependant, le sénateur fut rapidement soutenu par des « experts ». Bientôt le Federal Financial Institutions Examination Council (FFIEC), qui regroupe les différentes instances fédérales régulant les marchés financiers, décida d’harmoniser ses systèmes informatiques en vue de l’an 2000.

En novembre 1997, Bob Bennett et son collègue démocrate Christopher Dodd présentèrent et firent adopter le Computer Remediation and SHareholder Protection Act (littéralement la loi sur la réparation des ordinateurs et la protection des actionnaires, mais l’important est que cela constitue l’acronyme CRASH Protection Act). Ils écrivirent également au président Bill Clinton pour qu’il prenne le leadership mondial pour résoudre ce problème.

Le vice-président Al Gore s’empara de l’affaire. Il s’était forgé, à tort ou à raison, l’image d’un milliardaire qui s’était engagé à équiper son pays « d’autoroutes de l’information » (c’est-à-dire de réseaux de communication donnant notamment accès à Internet). Il installa à la Maison-Blanche un Conseil présidentiel pour l’adaptation de l’année 2000 (President’s Y2K Conversion Council) [1]. La direction en fut confiée à Josh Koskinen, jusque-là chargé d’élaborer la politique fiscale à l’égard de l’industrie de l’informatique. La dénomination du Conseil utilise un mot ambigu « Conversion » (que j’ai traduis par « adaptation »). Dans le contexte de l’an 2000, il évoque aussi la nécessaire conversion que les chrétiens fondamentalistes doivent opérer pour conjurer la fin des temps.

Simultanément, le Sénat décida de créer une commission parlementaire temporaire sur les problèmes techniques de l’année 2000 [2].

Le Conseil de la Maison-Blanche exigea de chaque agence fédérale et de chaque département ministériel qu’il nomme un responsable de l’adaptation à l’an 2000. Surtout, il œuvra à sensibiliser le Conseil économique et social de l’ONU jusqu’à ce que son président, l’ambassadeur du Pakistan Ahmed Kamal, dépose une motion devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce texte, qui aurait inquiété s’il avait été proposé directement par Washington, fut adopté en séance plénière le 26 juin 1998 [3]. La chose fut facilitée par la création, toujours à l’initiative de la Maison-Blanche, d’un fonds spécial de la Banque mondiale pour l’adaptation à l’an 2000. En d’autres termes, en s’associant à cette résolution, les États les plus sceptiques sur le « bogue du millénaire » n’avaient rien à perdre et postulaient pour des subventions de la Banque mondiale destinées à moderniser leurs systèmes informatiques.

Affichant leur leadership, le président Bill Clinton et le vice-président Al Gore délivrèrent le 14 juillet 1998 un message alarmiste au monde, lors d’une séance solennelle à l’Académie nationale des Sciences à Washington.

Une première réunion de contact, organisée à l’ONU par l’ambassadeur Ahmed Kamal, réunit 120 délégations. Il fut décidé de créer une agence temporaire des Nations Unies, l’IY2KCC, dont le budget fut initialement abondé par les seuls États-Unis, soit indirectement via la Banque mondiale, soit en prenant en charge des dépenses. Contrairement aux habitudes, il n’y eut pas de discussion sur le lieu où siègerait cette agence, ni sur le choix de ses fonctionnaires. Le personnel étant fournit par Washington, la Maison-Blanche désigna son directeur, Bruce W. McConnell, qui était jusque-là chargé de la sécurité informatique de l’administration Clinton. Il était secondé par Art Warman, un ancien responsable de l’USAID.

Le succès de l’IY2KCC fut tel, que ce furent en définitive 170 États qui y adhérèrent. Chacun désigna ses experts. Chaque délégation ayant intérêt à participer aux travaux à la fois pour s’informer et pour ramasser des subsides de la Banque mondiale, l’assemblée de l’IY2KCC dégagea un consensus établissant le danger du « bogue du millénaire ».

Il n’est pas nécessaire de poursuivre plus loin. Ce rappel historique visait juste à montrer qu’un consensus de personnalités scientifiques au sein d’une assemblée politique, est un consensus d’intérêts politiques et n’a rien à voir avec la science.

Le mobile Quelques années plus tard, l’ONU et le gouvernement US ont fait disparaître les sites internet consacrés à l’an 2000. Mais on peut toujours consulter en bibliothèque les montagnes de rapports officiels sur le « bogue du millénaire ». Presque tous les États et toutes les organisations intergouvernementales en ont publiés. Et au 1er janvier 2000 au matin, chacun pouvait savoir qu’ils étaient nuls et non avenus, que le danger du millénaire était une chimère.

En réalité l’affaire avait été patiemment montée. Le sénateur Bob Bennett est aussi un contact connu de la CIA, pour laquelle il a travaillé durant sa jeunesse. Bruce W. McConnell est également lié aux services de renseignement. Il vient d’ailleurs d’être nommé par le président Obama pour superviser les questions de sécurité des systèmes de communication au département de Sécurité de la patrie. Son ex-adjoint, Art Warman, dirige aujourd’hui Vega, une structure permettant à la CIA d’infiltrer les ONG US et offrant des programmes de « développement vert » dans le tiers-monde.

Le canular de l’an 2000 a permis à Washington d’imposer une harmonisation mondiale des logiciels et de créer un réseau global de communication entre États. De l’avis des administrations concernées, ce sont les efforts de l’IY2KCC qui ont permis de coordonner la lutte anti-terroriste après le 11-Septembre. En outre, cette harmonisation a permis aux États-Unis d’imposer leurs propres logiciels et de faire, entre autres, la fortune de Bill Gates. Ces logiciels sont tous validés par la National Security Agency, c’est-à-dire perméables aux intrusions des services de renseignement US.

Pour les naïfs qui se sont fait manipuler, cette opération a coûté selon les sources entre 300 et 600 milliards de dollars, dont moins de 40 ont été supportés par les États-Unis. Belle arnaque !

Al Gore, le GIEC et Copenhague La presse n’ayant pas de mémoire, personne n’a demandé au Prix Nobel de la paix Al Gore si ses alertes au réchauffement climatique étaient plus sincères que ses alertes à l’an 2000. Personne non plus n’a questionné le GIEC (co-lauréat du Prix Nobel de la paix) sur sa nature. La présence de quelques climatologues au milieu de diplomates ne faisant pas de cette assemblée politique une académie scientifique.

Par Thierry Meyssan : Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).

Notes

[1] Presidential Order 13073 : « Year 2000 Conversion », 4 février 1998.

[2] Le Special Committee on the Year 2000 Technology Problem fut bien sûr présidé par Bob Bennett, assisté de Christopher Dodd. En furent membres John Kyl, Susan Collins, Gordon Smith, Daniel Patrick Moynihan, Jeff Bingaman et Ted Stevens. Plus le doyen Robert Byrd ex officio.

[3] 88e session, Résolution 52/233.
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Message par Schattenjäger Lun 21 Déc - 18:59

« Ne changez pas le climat, changez le système »

Discourt du président Chavez à Copenhague

(Source : International News)

Copenhague 800px-Hugo_Chavez_in_Brazil-1861

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Excellences, chers amis,

Je vous promets de ne pas parler plus longuement que celui qui a parlé le plus ici, cet après-midi.

Permettez-moi un premier commentaire, que j’aurais voulu aborder avec le point précédent, traité par les délégations du Brésil, de Chine, de l’Inde et de la Bolivie. Depuis notre place, nous avons demandé la parole, mais il ne nous a pas été possible de la prendre.

La représentante de Bolivie a dit –j’en profite pour saluer le camarade président Evo Morales, ici présent (Applaudissements), président de la République de Bolivie-, elle a dit entre autres choses ce qui suit –je l’ai noté sur ce papier : « Le texte présenté n’est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

A peine suis-je arrivé que nous avons entendu la présidente de la séance précédente, la ministre, dire qu’il y avait un document, mais personne ne le connaît. J’ai réclamé le document, mais il ne nous est pas encore parvenu. Je crois que personne ne sait au juste ce que c’est que ce document, il doit être « top secret ». La camarade bolivienne n’avait donc pas tort de dire : « Il n‘est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

Mais, Mesdames et Messieurs, ceci n’est-il pas justement à l’image de la réalité du monde ? Vivons-nous dans un monde démocratique ? Le système mondial se base-t-il sur l’inclusion ? Y a-t-il une once de démocratie ou d’inclusion à attendre du système mondial actuel ? Cette planète est régie par une dictature impériale, et depuis cette tribune, nous continuons de le dénoncer. A bas la dictature impériale, et vivent les peuples, la démocratie et l’égalité sur cette planète ! (Applaudissements)

L’exclusion que nous constatons ici en est le reflet. Il existe un groupe de pays qui se croient supérieurs à nous, ceux du Sud, à nous, ceux du tiers monde, à nous, les sous-développés, ou, comme le dit le grand ami Eduardo Galeano : nous, les pays écrasés par l’histoire qui nous est passée dessus comme un train.

Il n’y a donc vraiment pas lieu de s’en étonner : il n’y a pas de démocratie dans ce monde, et nous sommes confrontés ici, une fois de plus, à une preuve évidente de l’existence de la dictature impériale mondiale.

Deux jeunes gens ont fait irruption ici, bien heureusement les forces de l’ordre se sont comportées correctement, il n’y a eu qu’une petite bousculade, et ils se sont montrés coopératifs, si j’ai bien compris…

Mais dehors, vous savez, il y a beaucoup de monde. Bien sûr, ils ne tiennent pas tous dans cette salle. J’ai lu dans la presse que quelques personnes ont été arrêtées, qu’il y a eu des manifestations intenses dans les rues de Copenhague, et je tiens à saluer tous ces gens qui sont dehors, des jeunes pour la plupart (Applaudissements). Ce sont des jeunes qui s’inquiètent, et avec raison, beaucoup plus que nous de l’avenir du monde. La plupart d’entre nous qui sommes dans cette salle ont le soleil dans le dos, alors qu’eux le reçoivent en pleine figure, et ils s’en inquiètent sérieusement.

On pourrait dire, Monsieur le Président, qu’un spectre hante Copenhague, pour paraphraser Karl Marx, le grand Karl Marx. Un spectre hante les rues de Copenhague, et je crois qu’il hante cette salle en silence, il est là, parmi nous, il se glisse dans les couloirs, monte, descend. Ce spectre est un spectre qui épouvante tellement que presque personne n’ose même le nommer. Ce spectre, c’est le capitalisme ! (Applaudissements) Presque personne n’ose le nommer, mais il s’appelle capitalisme, et les peuples grondent dehors, entendez-les !

Je lisais certains des slogans que les jeunes scandaient dans les rues, et je crois en avoir entendu de nouveau quelques-uns quand ces deux jeunes gens ont fait irruption ici. J’en cite un : « Ne changez pas le climat, changez le système. » (Applaudissements). Je le reprends à notre compte : Ne changeons pas le climat, changeons de système, et c’est ainsi que nous pourrons commencer à sauver la planète. Le capitalisme, ce modèle de développement destructeur, est en train d’en finir avec la vie, il menace de détruire définitivement l’espèce humaine.

Un autre slogan donne à réfléchir, parce qu’il est tout à fait d’actualité, avec cette crise bancaire qui a ébranlé le monde et qui continue de le secouer, et la manière dont le Nord riche a volé au secours des banquiers et des grandes banques. Les Etats-Unis à eux seuls… Le montant de la somme qu’ils ont versée pour sauver les banques est astronomique, on s’y perd… Voilà ce qu’on dit dans la rue : « Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé. » Et je crois que c’est vrai (Applaudissements). Si le climat avait été une banque capitaliste, une des plus grandes, il y a belle lurette que les gouvernements riches l’auraient sauvé.

Je crois qu’Obama n’est pas arrivé. Il a reçu le prix Nobel de la Paix pratiquement le même jour où il envoyait 30 000 soldats de plus tuer des innocents en Afghanistan, et le président des Etats-Unis va se présenter ici auréolé du prix Nobel de la Paix.

Les Etats-Unis détiennent la planche à billets, la machine à faire des dollars. C’est ainsi qu’ils ont sauvé, ou du moins croient avoir sauvé, les banques et le système capitaliste.

Bien, ceci était un commentaire en marge. Je voulais le faire avant, je levais la main pour pouvoir accompagner le Brésil, l’Inde, la Bolivie, la Chine, soutenir leur position intéressante et dire que le Venezuela et les pays de l’Alliance bolivarienne la partagent totalement, mais la parole ne m’a pas été donnée. Je vous demande seulement de ne pas compter ces minutes, M. le Président, ce n’était qu’une petite mise au point. (Applaudissements)

Figurez-vous que j’ai eu le plaisir de rencontrer ici cet écrivain français, Hervé Kempf. Je vous recommande vivement ce livre, il existe en espagnol -Hervé est par ici-, en français bien sûr et en anglais sûrement : Comment les riches détruisent la planète, d’Hervé Kempf. Voilà pourquoi le Christ a dit : « Il sera plus facile de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille que de faire entrer un riche au Royaume des Cieux. » C’est ce qu’a dit le Christ, Notre Seigneur. (Applaudissements)

Les riches détruisent la planète. Ils veulent peut-être aller s’installer dans une autre quand ils auront fini de détruire celle-ci. Peut-être caressent-ils ce projet. Mais pour le moment, on n’en voit pas d’autre à l’horizon de la galaxie.

J’ai feuilleté ce livre dès qu’il m’est parvenu - c’est Ignacio Ramonet, lui aussi présent dans cette salle, qui me l’a offert - et je retiens du prologue ou du préambule cette phrase, significative. Voilà ce qu’écrit Kempf : « Nous ne pourrons pas réduire la consommation de biens matériels à l’échelle mondiale si nous ne faisons pas en sorte que les puissants diminuent la leur de plusieurs crans, et si nous ne combattons pas l’inégalité. Il est nécessaire d’adjoindre au principe écologiste, si utile à l’heure de la prise de conscience –penser globalement et agir localement–, un autre principe qu’impose la situation : consommer moins et distribuer mieux. »[1] C’est là un bon conseil que nous donne l’écrivain français Hervé Kempf.

Monsieur le Président, le changement climatique est sans aucun doute le problème environnemental le plus dévastateur de ce siècle : inondations, sécheresses, tempêtes sévères, ouragans, dégel ; montée du niveau moyen de la mer, acidification des océans, vagues de chaleur… Tous ceci aggrave l’impact des crises mondiales qui s’abattent sur nous.

L’activité humaine actuelle dépasse le seuil du développement durable et met en danger la vie sur la planète. Mais, je tiens à le souligner, nous sommes là aussi profondément inégaux. Les 500 millions de personnes les plus riches, soit 7%, sept pour cent, seven, de la population mondiale, ces 7% sont responsables de 50% des émissions polluantes, alors que la moitié la plus pauvre de la population de la planète – la moitié, 50% – n’émet que 7% des gaz polluants. Voilà pourquoi je m’étonne : il me paraît bizarre de solliciter ici la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes termes. Les Etats-Unis comptent peut-être 300 millions d’habitants, et la Chine, cinq fois plus. Les Etats-Unis consomment plus de 20 millions de barils de pétrole par jour, et la Chine arrive à peine à 5 ou 6 millions. On ne peut pas demander la même chose aux Etats-Unis et à la Chine. Voilà un sujet qui mérite discussion. Espérons que les chefs d’Etat et de gouvernement pourront s’asseoir ensemble et discuter ces questions pour de bon, cartes sur table.

En outre, Monsieur le Président, 60% des écosystèmes de la planète sont endommagés, et 20% de l’écorce terrestre est dégradée. Nous avons été les témoins impassibles de la déforestation, de la conversion de terres, de la désertification, des altérations des systèmes d’eau douce, de la surexploitation des ressources marines, de la contamination et de la perte de la diversité biologique. La surexploitation de la terre dépasse de 30% sa capacité de régénération. La planète perd sa capacité d’autorégulation, elle est en train de la perdre. Nous produisons chaque jour bien plus de déchets que nous ne sommes capables d’en traiter. La survie de notre espèce est une question qui hante la conscience de l’humanité.

Malgré l’urgence, deux années de négociations se sont écoulées pour élaborer une seconde série d’engagements sous le Protocole de Kyoto, et nous participons à cette réunion sans être parvenus à un accord réel et significatif.

Soit dit en passant, sur ce texte surgi du néant - c’est ce qu’ont dit certains, dont le représentant chinois - le Venezuela annonce, les pays de l’ALBA, de l’Alliance bolivarienne annoncent que nous n’accepterons pas, qu’on le sache déjà, d’autre texte que celui qui provient des groupes de travail, du Protocole de Kyoto et de la Convention. Ce sont des textes légitimes qui ont donné lieu ces dernières années et ces dernières heures à des débats intenses. Je crois que vous n’avez pas dormi. Vous n’avez ni déjeuné ni dormi, c’est bien cela ? Il ne semble pas logique, dans ces conditions, qu’un texte surgisse du néant, comme vous le dites.

Aujourd’hui, en ce moment même et jusqu’à présent, de toute évidence l’objectif scientifiquement établi de réduire les émissions de gaz polluants et de parvenir à un accord de coopération à long terme semble avoir échoué. Quelle en est la raison ? Il ne fait aucun doute que la raison est l’attitude irresponsable et le manque de volonté politique des nations les plus puissantes de la planète. Que personne ne se sente blessée. Je ne fais que reprendre les propos du grand José Gervasio Artigas quand il affirmait : « Avec la vérité, je n’offense ni ne crains personne » ; mais il s’agit vraiment d’une attitude irresponsable, caractérisée par ses tergiversations, son exclusion, sa manipulation élitiste d’un problème qui nous incombe à tous et que nous ne pourrons résoudre que tous ensemble.

Le conservatisme politique et l’égoïsme des grands consommateurs, des pays les plus riches, révèlent un manque de sensibilité et de solidarité flagrant envers les plus pauvres, les affamés, les plus vulnérables aux maladies et aux désastres naturels.

M. le Président : il est indispensable de parvenir à un nouvel et seul accord applicable à des parties absolument inégales, par l’ampleur de leurs contributions et de leurs capacités économiques, financières et technologiques, et basé sur le strict respect des principes énoncés dans la Convention.

Les pays développés devraient contracter des engagements contraignants, clairs et concrets de réduction de leurs émissions, et assumer des obligations d’assistance financière et technologique aux pays pauvres, pour faire face aux dangers destructeurs du changement climatique. A cet égard, la situation particulière des Etats insulaires et des pays les moins développés devrait être pleinement reconnue.

M. le Président : le changement climatique n’est pas le seul problème qui frappe aujourd’hui l’humanité. D’autres fléaux et d’autres injustices nous guettent. Le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres n’a cessé de se creuser en dépit de tous les Objectifs du millénaire, du Sommet de Monterrey sur le financement, de tous ces sommets, comme le faisait remarquer ici le président du Sénégal, qui dénonçait une grande vérité : les promesses, tant de promesses non tenues, alors que le monde continue sa marche destructrice.

Le revenu total des 500 individus les plus riches du monde est supérieur au revenu des 416 millions de personnes les plus pauvres. Les 2,8 milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour et qui représentent 40% de la population mondiale –je dis bien 40% de la population de la planète !– se partagent seulement 5% du revenu mondial.

Aujourd’hui, environ 9,2 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans, et 99,9% de ces décès ont lieu dans les pays les plus pauvres. La mortalité infantile est de 47% décès pour 1 000 naissances vivantes ; mais elle est de 5 décès seulement dans les pays riches. L’espérance de vie sur la planète est de 67 ans, mais de 79 ans dans les pays riches et de 40 ans seulement dans certains pays pauvres.

En outre, il existe 1,1 milliard d’habitants privés d’accès à l’eau potable ; 2,6 milliards sans services sanitaires et plus de 1,02 milliard de personnes affamées. Tel est le tableau actuel du monde.

Mais, et la cause ? Quelle en est la cause ? Parlons-en un peu, ne nous dégageons pas de nos responsabilités, n’éludons pas la profondeur du problème. La cause, sans l’ombre d’un doute –je reviens sur cette question– de tout cette situation désastreuse, c’est le système métabolique destructeur du capital et son modèle incarné : le capitalisme.

J’ai ici une citation que j’aimerais vous lire, brièvement, de ce grand théologien de la Libération, Leonardo Boff, qui comme chacun sait, est brésilien, c’est-à-dire « notre-américain ».

Voici ce que dit Leonardo Boff sur cette question : « Qu’elle est la cause ? Eh bien, la cause c’est le rêve de vouloir chercher le bonheur à travers l’accumulation matérielle et du progrès sans fin, en recourant à la science et à la technique, avec lesquelles on peut exploiter de manière illimitée toutes les ressources de la Terre ». Et il cite quelque part Charles Darwin et sa théorie de la sélection naturelle, la survie des plus forts ; mais nous savons que les plus forts survivent sur les cendres des plus faibles.

Jean-Jacques Rousseau –il est bon de s’en souvenir– signalait quant à lui : « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime ». C’est pourquoi l’empire parle de liberté : la liberté d’opprimer, d’envahir, d’assassiner, d’anéantir, d’exploiter, voilà sa liberté. Et Rousseau ajoute la phrase libératrice : « Seule la loi libère ».

Certains pays s’amusent à empêcher qu’un document soit adopté à cette rencontre. Pourquoi ? Parce que, précisément, ils ne veulent pas de loi, ils ne veulent pas de norme, car le fait qu’il n’y ait pas de norme leur permet d’exercer leur liberté d’exploiter, leur liberté destructrice.

Faisons un effort et faisons pression, ici et dans les rues, pour qu’ici, de cette rencontre, naisse un engagement, un document qui engage les pays les plus puissants de la Terre ! (Applaudissements).

M. le Président : Leonardo Boff se demande –vous avez connu Leonardo Boff ? J’ignore si Leonardo a pu faire le voyage. J’ai fait sa connaissance au Paraguay ; je l’ai toujours beaucoup lu– : « Une Terre finie peut-elle supporter un projet infini ? ». La thèse du capitalisme du développement infini est un modèle destructeur. C’est un état de fait et nous devons l’accepter. Et Boff de nous demander : « Que pouvons-nous attendre de Copenhague ? » A peine ce simple aveu : nous ne pouvons plus continuer ainsi, et un objectif simple : nous allons changer de cap ? Faisons-le, mais sans cynisme, sans mensonges, sans doubles agendas, sans documents issus du néant, et avec la vérité comme valeur ultime.

M. le Président, Mesdames et Messieurs, depuis le Venezuela nous demandons jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et de telles inégalités ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le VIH/sida déciment des populations entières ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés soient privés de la possibilité de se nourrir et de nourrir leurs enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies curables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’être innocents à seule fin que les puissants puissent s’approprier les ressources d’autres peuples ? Que cessent les agressions et les guerres ! C’est que nous, les peuples du monde, demandons aux empires, à ceux qui prétendent continuer de dominer le monde et à nous exploiter. Nous ne voulons plus de bases militaires impériales ni de coups d’Etat ! Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Eradiquons la pauvreté. Stoppons immédiatement les niveaux élevés d’émission de gaz, freinons la dégradation environnementale et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Adhérons au noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !

M. le Président, il y a près de deux siècles, un Vénézuélien universel, libérateur de nations et précurseur de consciences, légua à la postérité cet apophtegme, chargé de volonté : « Si la nature s’oppose, nous lutterons contre elle et nous la forcerons à nous obéir ». C’était Simon Bolivar, le Libertador.

Depuis le Venezuela bolivarien où, un jour comme aujourd’hui… à propos, il y a exactement dix ans que nous avons vécu la plus grande tragédie climatique de notre histoire, la tragédie dite de Vargas ; depuis ce Venezuela dont la révolution tente de conquérir la justice pour tout son peuple, uniquement possible à travers la voie du socialisme… Le socialisme, cet autre spectre dont parlait Karl Marx
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Message par Schattenjäger Lun 21 Déc - 19:00

Copenhague, la gouvernance mondiale de l’écologie entre ethnocentrisme et anthropocentrisme ?

(Source : Mondialisation.ca)

Copenhague Elephant-living-room1

En date du 2 décembre 2009, le journal Le Monde a publié le point de vue de Martine Aubry sur Copenhague. (1) Celle-ci invitait à un renouveau écologique sous la formule « À Copenhague, il faut inventer la solidarité écologique du XXIe siècle ». La gouvernance mondiale de l’écologie telle qu’elle s’amorce confirme les déclarations de Martine Aubry qui supposaient « l’émergence d’une gouvernance globale plus forte et mieux coordonnée, faisant place à une organisation mondiale de l’environnement dotée de pouvoirs contraignants ».

Affiche du WWF, qui milite pour la nécessité d’inscrire la question démographique, soit une réduction importante des populations, dans la liste des préoccupations écologiques Ces « pouvoirs contraignants » ont déjà pour projet d’institutionnaliser mondialement le marché du carbone ou Emission Trading. Ce concept est en réalité issu de l’Agence de protection de l’environnement U.S sous la présidence de Jimmy Carter. Bill Drayton, qui tout comme Jacques Attali, se présente lui aussi comme un prophète du social business, revendique son rôle dans la genèse ce cette idée. (2)

La gouvernance mondiale écologique telle qu’elle se structure actuellement, comporte un déficit démocratique considérable, qui risque de permettre par la même occasion l’instauration de mesures reposant sur des thèses malthusiennes.

Longtemps mise à l’écart des sujets qui seraient abordés lors du sommet de Copenhague, la « démographie verte » pose désormais des questions jusque dans les médias. Pourtant, les travaux d’organismes engagés dans les discussions sur le climat, abordaient la question depuis des mois, voire des années. (3) C’est notamment le cas de WWF, ou de l’Optimum Trust Population et du Club de Rome, pour qui la démographie est un sujet pour lequel ils ont bien préparé leur plaidoirie. En ce qui concerne le traitement médiatique de la question : il se résumerait à la nécessité d’inscrire la question démographique dans la liste des préoccupations écologiques.

Greenpeace a opté pour une position différente, le Courrier International du 19 Novembre 2009 indiquait :

« Pour Greenpeace, aborder la question dé­mographique à Copenhague ou lors d’au­tres sommets préliminaires serait contre-productif. “Le débat entre les pays industrialisés et ceux qui le sont moins est si sensible et si gangrené par la méfiance qu’y introduire une question comme la croissance démographique ne ferait que susciter la colère”, insiste Stephanie Tunmore, la porte-parole de Greenpeace International. » (4)

Néanmoins, et cela est particulièrement équivoque : pour Greenpeace ce serait l’incompréhension qu’un tel sujet provoquerait qui l’exclut du débat. Autrement dit le problème ne semble pas relever du fait qu’il devrait engager un débat démocratique autour de l’historique des thèses malthusiennes, et de leur socle scientifique.

En outre, cette déclaration peut être révélatrice sur la conception que présente Mme Tunmore de l’histoire. On y retrouve l’ethnocentrisme qui suggère qu’une élite d’États (dénommée G20 pour l’occasion) conduit un peuple d’États (dénommé G77 pour l’occasion). Cette conception donne libre cours à l’idée selon laquelle les solutions apportées par les occidentaux, bien qu’elles invitent à la critique, sont incontournables, comme le soutiennent les acteurs du microcrédit. (6) D’autre part, l’idée exprime que la totalité des rapports de forces entretenus autour d’une question mondiale se résument à cette équation.

Or ces rapports de forces intègrent également les OSC (Organismes de la Société Civile), dont font partie les ONG, parmi lesquelles Greenpeace. Puis, il faut compter parmi ces ONG, les fondations accréditées en tant qu’ONG et qui représentent parfois des intérêts loin de refléter une réelle volonté écologique. Les entreprises, autres représentants des OSC, sont elles aussi de la partie, bien qu’elles soient déjà indirectement représentées par beaucoup d’ONG. (7)

Enfin il faut ajouter à l’inexactitude de la déclaration de Stephanie Tunmore, son manque soit d’honnêteté, soit de connaissance des relations internationales. Que nous apprennent donc un examen des relations internationales ?

Les mécanismes de la gouvernance européenne qui intègrent eux aussi les OSC dans leurs modes de régulation sont particulièrement parlants et représentatifs de la réalité des relations interétatiques. En réalité, les relations interétatiques européennes sont en grande partie élaborées sous la responsabilité des think-tanks et lobbys idéologiques. (Cool Parfois mandatés et consultés, ces organismes ne représentent aucun intérêt démocratique, pourtant ils participent à la politique de l’Europe. Il en est de même pour l’élaboration des lois relatives au marché, à l’économie, aux mesures sociales, pour lesquelles ce sont les lobbys industriels qui se partagent le gâteau bruxellois. D’ailleurs Greenpeace n’est pas ignorant des pratiques des lobbys bruxellois puisque l‘association s’est opposée, lors d’une session, à la puissante Table Ronde des Industriels Européens. (9)

Or les mesures lentement mises en place pour aboutir à une gouvernance mondiale sont non seulement calquées sur le modèle de la gouvernance européenne, mais elles sont encore plus antidémocratiques et bien plus prédatrices. Cette gouvernance mondiale, telle qu’elle s’institutionnalise à travers les étapes qu’elle traverse depuis au moins un siècle, portent les traits d’une gouvernance dont est exclus les peuples et la démocratie. Les propos de Martine Aubry ne sont que ceux d’un intermédiaire, mais auront au moins le mérite d’éclaircir la situation pour certains.

Un nombre incalculable de procédés et d’étapes a participé à la mutation des relations internationales vers une gouvernance mondiale, parmi lesquels les guerres, le marché mondialisé, la crise économique, etc. Les rapports entre l’État, en tant que représentant du bien public, et les entreprises ont eux aussi mutés. Et, l’ensemble des biens publics sont désormais privatisés, concédés par ceux que, conformément aux principes de nos constitutions, nous avions élus pour nous servir et nous représenter.

Les ONG, quant à elles, en dehors de leur notoriété, jouissent désormais d’une reconnaissance, et d’un statut, elles sont mandatées pour représenter le bien public à travers le concept de société civile. Or, aucun processus démocratique n’expose en quoi elles nous représentent.

De plus, beaucoup d’entre elles sont en réalité contrôlées par les fondations, les think-tanks, les multinationales et les banques. (10) Greenpeace qui exclut les dons des fondations et des multinationales fait partie des quelques ONG épargnées. (11) Seulement, pour qu’elles se révèlent assurément intègres, il faut aussi compter sur leur non adhésion aux thèses, qui après greenwashing, deviennent soudainement des vérités scientifiques. Il est aujourd’hui difficile de dire du réchauffement climatique anthropique qu’il est une vérité scientifique incontestable. C’est d’ailleurs ce fait qui devrait intéresser en premier lieu les associations qui réclament le bien public et la démocratie. On est ainsi en droit d’attendre d’elles qu’elles procèdent à un examen des différents champs d’expression autour de la question du climatgate.

Il faudrait aussi que ces quelques ONG repensent leur rôle de protecteur des biens publics, car cette action elle, est parfaitement concrète.

Aujourd’hui, que gouverne l’État ? En fait plus grand chose, puisque les biens publics ont majoritairement été privatisés. Et la France, est une exception qui a su jusqu’à présent préserver une partie de ses biens publics et de ses acquis de souveraineté. Par contre, pour certains biens publics, cela fait longtemps que la privatisation ne s’opère plus au niveau de l’État mais directement à travers les organes de la gouvernance mondiale, et sans que l’on en soit informé : la privatisation de l’eau est déjà copieusement engagée. (12) Et, c’est bientôt le vivant qui le sera dans son intégralité comme l’exposent notamment les sessions de la commission du Codex Alimentarius. (13)

Ce qui s’opposera réellement à cela n’est pas une intervention de Greenpeace dans l’arène de la gouvernance mondiale, comme ce fut le cas à Bruxelles. Ce genre d’interventions efficaces dans les arènes de la gouvernance européenne se compte sur les doigts d’une main. Quels pronostics pouvons nous faire de ces interventions dans l’arène de la gouvernance mondiale ?

Cette arène, nous sommes déjà dedans, et Copenhague est un de ses rendez vous. Car, cette rencontre internationale est un de ces fameux processus nécessaires à l’accélération de la mise en place de la gouvernance mondiale. C’est sa première vocation. Les autres ne sont que secondaires, voir inexistantes et relèvent purement du fantasme engendré par une fabuleuse campagne médiatique et beaucoup d’argent.

Les mesures décidées à Copenhague profiteront à ceux qui participent à l’élaboration de la « justice climatique », car ils sont à la fois témoins, juges et parties .Elles n’appartiennent ni à Greenpeace, ni au peuple, mais à ceux qui ont les moyens de les apporter : c’est à dire ceux qui contrôlent les biens publics, devenus de simples richesses privées. Ce ne sont donc définitivement pas le G20 et le G77 qui n’ont qu’un rôle d’intermédiaire afin de mieux projeter l’illusion des antagonistes. On ne peut manifestement pas non plus conclure des rapports qu’ils se résument à l’interprétation subjective que pourrait générer un débat autour de la question « démographique » au sein du G20 et du G77. Par contre il est évident que Copenhague est une étape de plus, intégrant « l’écologie » au menu des questions « politiques ». Or ce qu’on définissait auparavant et à juste titre, comme « la politique », par définition inhérente à la démocratie, a muté vers ce qu’on appelle la « gouvernance ».

La véritable vocation de Copenhague semble être de s’accaparer un domaine pour le moment libéré d’une institution mondiale. Et cela afin d’aboutir à une gouvernance mondiale de l’écologie anti-démocratique. Il s’agit entres autres, de la confiscation d’un domaine d’expression au sein duquel une écologie concrète et démocratique est possible, en particulier par la dénonciation des mécanismes évoqués ci-dessus. Dans cette optique de dénonciation des parasites de la démocratie, les ONG seraient, sur le long terme, amenées à l’abandon de leur statut au profit d’une démocratie plus réaliste.

A l’opposé, Jacques Attali considère que le rôle miraculeux des ONG invite à la création d’une Organisation Mondiale des ONG, qui défendrait « la mise en œuvre des fondements de la démocratie : la liberté d’expression, la protection des femmes et des enfants, la lutte contre la peine de mort, le droit au travail, le droit au crédit, le droit au logement. » (15)

Mais à Copenhague, il est avant tout question de poursuivre les mesures engagées et qui annoncent inévitablement une gouvernance du vivant, une gouvernance de la démographie et une gouvernance plus aiguisée de l’énergie. (16) Ces prédictions appartiennent à une perception anthropocentriste, qui au nom d’une objectivité sur la nature, exclut l’homme de celle-ci. Pour les tenants de ces thèses, il serait ainsi possible d’entreprendre un parfait examen des problématiques écologiques.

Cela pose inévitablement la question du rapport qu’à l’homme à la nature, tout comme le reflètent également les idées de Mihail Roco (17) concernant le Transhumanisme et les nanotechnologies. (18)

Enfin, il est surprenant que les éléments révélés par le Climatgate ne soient pas au sommaire des discussions de Copenhague, ni des inquiétudes du monde associatif. Pourtant, leur authenticité a été confirmée par le CRU (Climat Research Unit), qui n’est pas revenu sur cette déclaration à ce stade. Phil Jones, directeur du CRU, dont les travaux constituent le socle scientifique des questions abordées au sommet, a été suspendu provisoirement de ses fonctions, avec son accord, le temps de l’enquête. (19)

Que pouvons nous conclure de la future gouvernance mondiale de l’écologie étant donné que les doutes soulevés par sa consistance scientifique ne sont pas abordés ? Et, dans cette perspective, que nous apprend la volonté de mettre en place une « organisation mondiale de l’environnement avec des pouvoirs contraignants » dans le contexte d’une gouvernance mondiale antidémocratique ?

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Message par Mirmi Lun 21 Déc - 19:47

Donc, y que des couillon(ne)s comme nous et certains pays européens qui vont payer cette escroquerie de taxe carbone l'année prochaine, si je comprend bien ?

Ca va faire un trou de plus dans notre pouvoir d'achat; super logique en temps de crise grave !
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Message par Schattenjäger Lun 21 Déc - 19:49

Une taxe carbone qui ne rime à rien, quand ont connait un temps soit peu les véritables raison du réchauffement....
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Message par Mirmi Lun 21 Déc - 20:01

Schattenjägger a écrit:Une taxe carbone qui ne rime à rien, quand ont connait un temps soit peu les véritables raison du réchauffement....

En effet, il se passe des choses au dessus de nos t^tes qui dépasse encore notre entendement ! La surprise va être TOTALE ! Copenhague Affraid
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Message par Schattenjäger Mar 22 Déc - 15:44

Le Sommet de Copenhague a tout de même établi un Gouvernement Mondial

(Source : Alterinfo)

Copenhague Illuminati_logo

Traduction de l’article original :

"EXCLUSIVE – British Peer : Copenhagen Summit Has Established A World Government"

Parmi toute la couverture médiatique grand public sur les entretiens « boiteux » et en échec de Copenhague, Lord Christopher Monckton a déclaré que le seul but de la conférence était de mettre en place la feuille de route et le financement d’un gouvernement mondial – qui selon ses affirmations a été réalisé.

« Voici la seule chose qu’ils vont certainement réussir à faire ici et ils l’annonceront comme une victoire en soi, et ils auront raison car c’est le seul et unique but de toute cette conférence sur le réchauffement global, de mettre en place le mécanisme, la structure, et surtout le financement d’un gouvernement mondial. » a indiqué hier en exclusivité sur l’émission d’Alex Jones le politicien Britannique, conseiller d’affaire et conseiller en politique, Lord Christopher Monckton.

« Ils vont prendre auprès des pays occidentaux les très grandes ressources financières exigées pour faire cela. » a dit Monckton, ajoutant « ils déguiseront cela en disant qu’ils mettent en place un fond de $100 milliards pour l’adaptation des pays du tiers monde au changement climatique, mais en réalité, cet argent sera presque entièrement pompé par la bureaucratie internationale. »

« La première chose qu’ils feront, et la seule chose, je pense, qu’ils vont toujours réussir à faire dans cette conférence est d’accepter d’établir ce qu’ils appellent délicatement « le cadre institutionnel ». C’est maintenant un nom de code pour le gouvernement mondial. »

Lord Monckton a expliqué que bien que le mot « gouvernement » ait été abandonné du traité, tous les dispositifs bureaucratiques de verrouillage pour un gouvernement mondial sont encore présents dans la version finale du traité, qui légifère également un impôt global sur les transactions financières qui sera directement payé à la Banque Mondiale.

http://www.prisonplanet.com/final-copenhagen-text-includes-global-transaction-tax.html

« Voici les nouvelles entités qu’ils vont réaliser afin de créer ce gouvernement mondial » a-t-il dit.

« Ban Ki-moon, la chef de l’ONU s’attend clairement à ce que cette partie du traité passe parce qu’il dit que nous allons devoir mettre en place une structure de gouvernement global juste pour prendre en charge les énormes sommes d’argent que nous allons obtenir des pays de l’ouest, une fois que cet accord sera passé à Copenhague. » a ajouté Monckton a ajouté

Ban Ki-moon a formulé ces commentaires Mercredi dans une interview avec le LA Times dans lequel il a également dit qu’un traité formel serait signé pour la mi 2010.

http://www.prisonplanet.com/un-chief-we-will-impose-global-governance.html

« Ils comptent le faire passer, » a indiqué le Britannique indiqué, « donc tous les articles que vous voyez sur la façon dont tous les partis ont fatalement abouties à une impasse, la Chine a quitté la table, les pays Africains ont quitté la table… toutes ces choses représentent l’habillage traditionnel pour essayer de désarmer ceux d’entre nous qui ne veulent pas que toutes ces choses passent, car nous voudrions plutôt voir notre souveraineté nationale préservée. »

Monckton a expliqué qu’il reste encore beaucoup d’espoir pour combattre l’établissement d’un gouvernement mondial non élu :

« Ce qui s’est passé au cours des dix derniers jours est qu’ils ont essayé de voir s’ils pouvaient obtenir un traité contraignant, c’est plus ou moins ce qu’ils voulaient au départ, mais ils ont dû abandonner car cela ne serait jamais passé jamais devant le Sénat Américain. »

« S’ils l’appellent « traité », cela exige que les deux-tiers du Sénat US votent en sa faveur et il y a juste trop de Démocrates, mais aussi de Républicains sensibles, qui ne voteront pas pour la destruction de la constitution des États-Unis, pour l’établissement d’un gouvernement mondial, pour la faillite des Etats-Unis, la destruction du droits des salariés dans industrie Américaine »

« S’ils les déclarent qu’ils vont le faire et qu’ils n’ont pas l’autorité constitutionnelle pour le faire, et cela sera certainement le cas aux Etats-Unis, alors il est possible de les combattre. » a ajouté Monckton.

Après l’annonce du Président Obama qu’il essayera d’éviter le processus législatif et contourner le Congrès pour mettre en place une Bourse pour les émissions de Carbone, Lord Monckton a noté que « s’il tente de le faire il sera destitué. »

http://www.thenewamerican.com/index.php/tech-mainmenu-30/environment/2527-obama-administration-announces-stalinist-environmental-tactics

« Il ferait effectivement mieux d’être très attentif ou il perdra son poste et ira en prison avant même de s’en rendre compte. Il y a des contraintes constitutionnelles qui, Dieu merci, peuvent encore sauver non seulement l’Amérique mais le reste du monde de ce que vous décrivez à juste titre comme une tyrannie. »

« Le gouvernement mondial est en train d’arriver parce que les leaders de l’Ouest ont abandonné. Ils ne se préoccupent plus de la démocratie, ils ne se préoccupent plus de la vérité au sujet du climat. » a dit Monckton. « Ils sont disposés à se ranger du côté du gouvernement mondial car ils voient pour eux-mêmes des rôles dans ce gouvernement mondial, de la même manière que le faisaient les chefs de l’UE. »

« Ils peuvent obtenir plus de pouvoir en étant des leaders non élus que chez eux. » a ajouté Monckton. Le Britannique a également parlé des attaques physiques contre les sceptiques à Copenhague par les services de sécurité de l’ONU, la police et d’autres manifestants, ajoutant qu’il a lui-même été attaqué et mis KO par un policier Danois agissant sous l’autorité de l’ONU, après qu’il lui a refusé l’accès à un forum du sommet.

Article original :

http://www.infowars.com/exclusive-–-british-peer-copenhagen-summit-has-established-a-world-government/ ?-british-peer-copenhagen-summit-has-established-a-world-government/
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Message par Robot U&P Dim 3 Jan - 19:04

Copenhague : déroute au sommet, victoire à la base

(Source : Europe Solidaire)

Copenhague Iceberg

On savait que le sommet des Nations Unies à Copenhague ne déboucherait pas sur un nouveau traité international mais sur une simple déclaration d’intention – une de plus. Mais le texte adopté au terme de la rencontre est pire que tout ce qu’on pouvait imaginer : pas d’objectifs chiffrés de réduction des émissions, pas d’année de référence pour les mesurer, pas d’échéance, pas de date ! Le texte comporte une vague promesse de cent milliards de dollars par an pour l’adaptation dans les pays en développement, mais les formules utilisées et divers commentaires font craindre des prêts administrés par les grandes institutions financières plutôt que de vraies réparations payées par les responsables du gâchis.

L’incohérence du document est totale. Les chefs d’Etat et de gouvernement reconnaissent que « le changement climatique constitue un des plus grands défis de notre époque » mais, à l’issue de la quinzième conférence de ce type, ils sont toujours incapables de prendre la moindre mesure concrète pour y faire face. Ils admettent – c’est une première ! - la nécessité de rester « au-dessous de 2°C » de hausse de la température, donc la nécessité de « réductions drastiques » (deep cuts) des émissions « conformément au quatrième rapport du GIEC », mais sont incapables d’endosser les conclusions chiffrées par les climatologues : au moins 40% de réduction en 2020 et 95% de réduction en 2050 dans les pays développés. Ils soulignent avec emphase leur « forte volonté politique » de « collaborer à la réalisation de cet objectif » (moins de 2°C de hausse de la température), mais n’ont rien d’autre à proposer qu’une auberge espagnole où chaque pays, d’ici le 1er février 2010, communiquera aux autres ce qu’il compte faire.

Piégés par l’hyper-médiatisation qu’ils ont eux-mêmes orchestrée, les grands de ce monde se sont retrouvés sous les feux de la rampe, sans rien d’autre à montrer que leurs rivalités sordides. Alors, les représentants de 26 grands pays ont viré les ONG, écarté les petits Etats et pondu en catastrophe un texte dont le but principal est de faire croire qu’il y a un pilote politique dans l’avion. Mais il n’y a pas de pilote. Ou plutôt, le seul pilote est automatique : c’est la course au profit des groupes capitalistes lancés dans la guerre de concurrence pour les marchés mondiaux. Le candidat Obama et l’Union Européenne avaient juré leurs grands dieux que les entreprises devraient payer leurs droits d’émissions. Bernique : en fin de compte, la plupart d’entre elles les ont reçu gratuitement et font du profit avec, en les revendant et en les facturant au consommateur ! Tout le reste est à l’avenant. Touche pas au grisbi, telle est la consigne.

Ce soi-disant accord sue l’impuissance par tous les pores. Rester au-dessous de 2°C, cela ne se décrète pas. Pour peu que ce soit encore possible, il y a des conditions drastiques à remplir. Elles impliquent en définitive de consommer moins d’énergie, donc de transformer et de transporter moins de matière. Il faut produire moins pour la demande solvable et satisfaire en même temps les besoins humains, notamment dans les pays pauvres. Comment faire ? C’est la question clé. Elle n’est pas si difficile à résoudre. On pourrait supprimer la production d’armes, abolir les dépenses de publicité, renoncer à quantité de fabrications, d’activités et de transports inutiles. Mais cela irait à l’encontre du productivisme capitaliste, de la course au profit qui nécessite la croissance. Sacrilège ! Tabou ! Résultat des courses ? Alors que les émissions mondiales doivent diminuer de 80% au moins d’ici 2050, alors que les pays développés sont responsables de plus de 70% du réchauffement, la seule mesure concrète épinglée dans l’accord est l’arrêt de la déforestation… qui ne concerne que le Sud et représente 17% des émissions. Avancée écologique ? Que nenni ! « Protéger » les forêts tropicales (en chassant les populations qui y vivent !) est pour les pollueurs le moyen le moins cher d’acheter le droit de continuer à produire (des armes, de la publicité, etc) et à polluer … donc de continuer à détruire les forêts par le réchauffement. C’est ainsi que la loi du profit pourrit tout ce qu’elle touche et transforme tout en son contraire.

Heureusement, face à la déroute au sommet, Copenhague est une magnifique victoire à la base. La manifestation internationale du samedi 12 décembre a rassemblé quelque 100.000 personnes. Le seul précédent de mobilisation aussi massive sur cette thématique est celui des cortèges qui ont regroupé 200.000 citoyens australiens dans plusieurs villes simultanément, en novembre 2007. Mais il s’agissait d’une mobilisation nationale et l’Australie subit de plein fouet les impacts du réchauffement : ce n’est (encore) pas le cas des pays européens d’où sont venus la plupart des manifestants qui, en dépit d’une répression policière féroce, ont investi la capitale nordique au cri de « Planet first, people first ». Face à l’incapacité totale des gouvernements, face aux lobbies économiques qui empêchent de prendre les mesures pour stabiliser le climat dans la justice sociale, de plus en plus d’habitants de la planète comprennent que les catastrophes annoncées par les spécialistes ne pourront être évitées qu’en changeant radicalement de politique.

Copenhague symbolise cette prise de conscience. Elle s’exprime par la participation d’acteurs sociaux qui, il y a peu encore, se tenaient à l’écart des questions écologiques, voire les envisageaient avec méfiance : organisations de femmes, mouvements paysans, syndicats, associations de solidarité Nord-Sud, mouvement de la paix, groupements altermondialistes, etc. Un rôle clé est joué par les peuples indigènes qui, en luttant contre la destruction des forêts (dans un rapport de forces digne de David affrontant Goliath !), symbolisent à la fois la résistance à la dictature du profit et la possibilité d’une autre relation entre l’humanité et la nature. Or, ces forces ont en commun de miser davantage sur l’action collective que sur le lobbying, cher aux grandes associations environnementales. Leur entrée en scène déplace radicalement le centre de gravité. Désormais, la lutte pour un traité international écologiquement efficace et socialement juste se jouera dans la rue - plus dans les couloirs des sommets - et ce sera une bataille sociale - plus un débat entre experts.

Tandis que le sommet officiel accouchait d’un chiffon de papier, la mobilisation sociale et le sommet alternatif ont jeté les bases politiques de l’action à mener à la base dans les prochains mois : « Change the system, not the climate », « Planet not profit », « bla bla bla Act Now », « Nature doesn’t compromise », « « Change the Politics, not the climate », « There is no PLANet B ». En dépit de ses limites (concernant le rôle des Nations Unies, notamment) la déclaration du Klimaforum09 est un bon document, qui rejette le marché du carbone, le néocolonialisme climatique et la compensation (« offsetting ») des émissions par des plantations d’arbres, ou d’autres techniques bidon. De plus en plus de gens le comprennent : la dégradation du climat n’est pas le fait de « l’activité humaine » en général mais bien d’un mode de production et de consommation insoutenable. Et ils en tirent la conclusion logique : le sauvetage du climat ne saurait découler seulement d’une modification des comportements individuels, il requiert au contraire des changements structurels profonds. Il s’agit de mettre en accusation la course au profit, car celle-ci entraîne fatalement la croissance exponentielle de la production, du gaspillage et du transport de matière, donc des émissions.

Catastrophe, l’échec du sommet ? Excellente nouvelle au contraire. Excellente nouvelle car il est temps que s’arrête ce chantage qui impose que, en échange de moins d’émissions, il faudrait plus de néolibéralisme, plus de marché. Excellente nouvelle car le traité que les gouvernements pourraient conclure aujourd’hui serait écologiquement insuffisant, socialement criminel et technologiquement dangereux : il impliquerait une hausse de température entre 3,2 et 4,9°C, une montée du niveau des océans de 60cm à 2,9 mètres (au moins), et une fuite en avant dans des technologies d’apprenti-sorcier (nucléaire, agrocarburants, OGM et « charbon propre » avec stockage géologique de milliards de tonnes de CO2). Des centaines de millions de pauvres en seraient les principales victimes. . Excellente nouvelle car cet échec dissipe l’illusion que la « société civile mondiale » pourrait, par « la bonne gouvernance », en associant tous les « stakeholders », trouver un consensus climatique entre des intérêts sociaux antagoniques. Il est grand temps de voir qu’il n’y a, pour sortir des combustibles fossiles, que deux logiques totalement opposées : celle d’une transition pilotée à l’aveugle par le profit et la concurrence, qui nous mène droit dans le mur ; et celle d’une transition planifiée consciemment et démocratiquement en fonction des besoins sociaux et écologiques, indépendamment des coûts, donc en recourant au secteur public et en partageant les richesses. Cette voie alternative est la seule qui permette d’éviter la catastrophe.

Le roi est nu. Le système est incapable de répondre au gigantesque problème qu’il a créé autrement qu’en infligeant des dégâts irréparables à l’humanité et à la nature. Pour l’éviter, l’heure est à la mobilisation la plus large. Nous sommes toutes et tous concerné(e)s. Le réchauffement de la planète est bien plus qu’une question « environnementale » : une énorme menace sociale, économique, humaine et écologique, qui nécessite objectivement une alternative écosocialiste. Le fond de l’affaire : le capitalisme, en tant que système, a dépassé ses limites. Sa capacité de destruction sociale et écologique l’emporte clairement sur son potentiel de progrès. Puisse ce constat aider à faire converger les combats en faveur d’une autre société. Les manifestants de Copenhague ont ouvert la voie. Ils nous invitent à les rejoindre dans l’action : « Act now. Planet, not profit. Nature doesn’t compromise ».

Par Daniel Tanuro - Article paru le 19 Décembre - URL photo : http://www.wright-photo.com/NewfoundlandImages/iceberg.jpg
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Message par casseron Dim 3 Jan - 19:10

Les manifestants de Copenhague ont ouvert la voie. Ils nous invitent à
les rejoindre dans l’action : « Act now. Planet, not profit. Nature
doesn’t compromise ».


Quel optimisme béat ! Tous ces manifestants ne sont-ils pas des adeptes de la taxe carbone universelle ? Cette taxe va enfoncer un peu plus les plus pauvres. C'est ce qu'ils veulent ? Le système sera sans pitié pour eux selon le principe bien connu que la révolution mange ses enfants.
Désolé, mais je me garderai bien de suivre ces moutons....
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Message par Macha Dim 3 Jan - 22:11

C'est étrange comme on oublie de parler des "nouveaux lobbies" générés justement par cette prise de conscience "écolo".

Construction d'une maison entièrement avec des matériaux "soit-disant" écologiques et dit "innovants", à des prix faramineux, alors que très justement ces matérieux utilisent en général de très anciens concepts qui ne ne revenaient vraiment pas chers.

On prône depuis déjà 20 ans un retour vers une agriculture plus saine, plus raisonnée, ce qui est faisable même si les sols sont encore saturés d'azote, il suffit d'en revenir à la bonne gestion des terres par jachère, ce qui ceci dit en passant était devenue obligatoire, pour disparaître depuis peu. A croire que les vieilles méthodes sont très vite oubliées pour ressurgir soudainement dès qu'il est question de cultures "bios". Tout est question de mode, ou de lobbies, c'est navrant. Je suis étonnée que ces manifestants n'y aient pas songé un seul instant.

On oublie que développement durable et écologique vont de paire, mais bon je dois trop respirer l'air du ministère Very Happy

A tenir un discours unique, effectivement on va droit vers une taxe carbone européenne.

Cette manifestation est malgré tout une bonne chose, elle montre que les populations ne vont peut être pas toute prendre un chemin unique, du moins je l'espère. Des troupeaux il y en a partout et de toutes sortes.
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Message par Robot U&P Jeu 14 Jan - 10:50

L’âge de la déraison

(Source : Le Grand Soir)

Copenhague Age-deraisonCelles et ceux qui croyaient que la Conférence de COPENHAGE pouvait résoudre les problèmes de la planète, sont les mêmes que celles et ceux qui croyaient que notre myrmidon allait nous amener vers des lendemains qui chantent.

C’est pourtant moins cette « volonté d’impuissance » - somme toute logique - à laisser les choses en l’état et à gérer ce système marchand mortifère que nous ont donné en spectacles les pouvoirs en place, qui doit nous interroger, que le stade de déraison et d’inconscience qu’a atteint l’humanité au seuil de la catastrophe.

LA FIN D’UNE EPOQUE

La croyance aveugle, qui anime les peuples, et les « démocraties » depuis plus de deux cent ans, en la toute puissance du système représentatif et en la confiance dans ses représentants, non seulement ne résolvent pas les problèmes de notre temps, mais nous entraînent dans une spirale régressive sur le plan, certes écologique, mais aussi social et même éthique.

La magie du « discours officiel » garde encore une bonne partie de sa force… le bon peuple, comme au temps du servage et de la domination de l’Eglise, prend pour « pain béni » les oraisons et promesses, de ses « bons maîtres » de ceux qui ont fait profession de lui apporter bonheur et prospérité,… La preuve ? Il continue à voter pour eux. Bien sûr il y a de la grogne et de la révolte,… mais à terme la magie des mots, efficacement secondée par la puissance des médias, a raison des sautes d’humeur à défaut de prises de conscience.

Le discours scientifique, qui a en grande partie fondé la crédibilité du discours philosophique marchand : la raison, la logique, le progrès, l’innovation,… ce discours donc est devenu obsolète, et en particulier dans le domaine écologique. En effet, les scientifiques qui depuis des années alertent, ne sont en fait pas écoutés,… les gestionnaires du capital se contentent d’entrer dans la logique débile « expertise/contre-expertise » pour semer le trouble, l’incompréhension et justifier le fait qu’il ne faille rien faire, ou pas grand-chose, ou pas tout de suite,….

On n’entend plus la sonnette d’alarme des scientifique mais seulement le tintement des tiroirs-caisses des financiers de la planète.

La Conférence de COPENHAGE, marque une nouvelle étape dans ce « jeu de poker-menteur » qui se joue entre dirigeants et opinions publiques. Pourquoi ?

Pour deux raisons essentielles : ils étaient tous là et les questions à traiter étaient vitales

Copenhague Puce Ils étaient tous là : On peut faire l’hypothèse que tous avaient conscience de l’importance de l’enjeu… D’autre part il n’y avait pas le prétexte classique de dire : « on n’était pas tous là donc on ne pouvait pas prendre des décisions ».

Copenhague Puce Les questions à traiter étaient vitales : Il ne s’agissait, en effet, pas de quelconques questions commerciales, mais tout simplement de l’avenir de la planète.

Après deux ans de « préparation », un déploiement inouïe de moyens, une dépense d’énergie colossale, une préparation médiatique sans précédent,… la montagne a accouché d’une souris… que dis-je ?… d’un souriceau mort-né.

Mais s’agissait-il bien d’une « montagne » ?... Là est la question.

Que représentent aujourd’hui les pouvoirs en place pour résoudre des questions aussi essentielles ? La preuve vient d’en être faite : rien .

Conservateurs et progressistes, « démocraties » et dictatures, tous y étaient et tous ont été d’accord, de fait, pour… ne rien faire. C’est une unanimité unique dans l’Histoire de l’Humanité. Erreur, il existe un autre cas : la faillite de la Société Des Nation entre les deux guerres… et l’on sait comme cela s’est terminé.

Chacun bien sûr se renvoie la balle de l’ « échec », mais les faits sont là.

La situation est désormais claire : on ne peut absolument pas compter sur les politiques pour sauver notre peau et celle des générations futures. Tous, à différents degrés sont liés au système marchand dont ils assurent – même si certains s’en défendent – la pérennité.

LE DOUBLE JEU DES « ECOLOGISTES »

Par la nature même des problèmes posés, et des prétentions qui sont les leurs, ceux-ci sont au cœur de l’opération… et ceux d’entre eux – tous ne s’en sont pas abaissés jusque là - qui ont fait profession politicienne de l’écologie, ont bien compris qu’il y avait désormais des places à prendre dans le fromage.

Or, malgré un discours séduisant, maniant l’espoir et le catastrophisme, ils jouent un jeu éminemment pervers. Au rayon de l’écologiste on trouve toutes les tendances, toutes les couleurs, toutes les nuances, du « vert de gris » au « vert-crapaud-mourant-d’amour », en passant par le « vert caca d’oie »… mais l’objectif est unique : prendre des places de pouvoir.

Ils ont été partis prenante de la Conférence de COPENHAGE qui devait assurer leur triomphe, et comptaient bien en tirer un maximum de bénéfice. Ils surfent désormais sur de fiasco sur le thème éculé : « Ah si on nous avait écouté » et espèrent tirer profit de la déception générale lors des prochaines élections.

La voracité politicienne de ces nouveaux parvenus risque de dévier la prise de conscience de la vacuité des dispositions/dispositifs politiques aujourd’hui opérant dans les « démocraties ». En effet ils « collent » au plus prêt des pouvoirs en place, collaborant avec eux, y participants, les manipulant, les utilisant, les culpabilisant… brouillant les véritables questions à des fins purement institutionnelles. Mais tenant finalement les même discours que les autres : « votez pour nous, on fera le reste ! ».

Après une période – bien courte – de remise en question des méthodes de pouvoir, ils en sont revenus à un fonctionnement parfaitement traditionnel… or c’est bien de cette remise en cause de ce qu’est le Pouvoir, de sa finalité et de son opérationnalité, qu’il est question aujourd’hui.

REPENSER « LE » POLITIQUE

Ce ne sont pas les cartes qu’il faut changer mais carrément le jeu.

Si le monde a pu fonctionner durant deux siècles, avec les soubresauts que l’on sait, sur des principes politiques présentés comme éternels : la République, la démocratie, le suffrage universel,… force est de constater que la magie ne joue plus, que la machine s’est enrayée. La démagogie, la corruption, le misérabilisme de la pensée et l’incompétence des dirigeants élus, sans parler des dictateurs, leur complicité avec les puissances financières et industrielles, sont devenues des pièges mortels dans un monde toujours plus nombreux, aux ressources limitées et à la puissance industrielle – créatrice et destructrice - qui est la sienne aujourd’hui.

La déraison aujourd’hui est de continuer à raisonner et à agir comme autrefois.

L’initiative qui peut désormais nous sauver n’est plus dans les urnes, ni dans des défilés de rue, ni dans la confiance, o combien naïve, que l’on peut placer dans les promesses, jamais tenues, de bonimenteurs, mais dans les initiatives concrètes, les pratiques que l’on peut, et que l’on doit, mettre en œuvre.

La déraison serait de continuer à faire confiance en des individus qui ne la méritent pas.

Celles et ceux qui ont pris, qui prennent, des initiatives, tiennent probablement en main les clefs de l’avenir. Ils appliquent des mesures, définissent des modes d’action, fondent une éthique qui n’ont rien à voir avec le système marchand en voie de décomposition et avec les pratiques affairistes voire maffieuses de ses serviteurs.

COPENHAGUE est le tombeau des illusions perdues,… les dernières. Les soubresauts grotesques des myrmidons officiels risque, si nous n’y prenons pas garde, d’être le préambule d’une danse macabre pour toutes les espèces. La balle n’est pas dans leur camp, mais dans le notre, et ils sont hors jeu.

L’avenir est ouvert, mais écrit nulle part, pas plus que l’assurance du triomphe de la raison.
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