Le 24 mai 2013, le séisme profond le plus puissant jamais mesuré s’est produit sous la mer de Okhotsk (Pacifique Russe) ont annoncé des sismologues américains (Université de Santa Cruz, États-Unis). Un évènement qui a fait l’objet d’un article publié le 20 septembre 2013 dans la revue Science, intitulé « Energy Release of the 2013 Mw 8.3 Sea of Okhotsk Earthquake and Deep Slab Stress Heterogeneity »
Au préalable, qu’est ce qu’un séisme profond ? C’est un séisme dont le foyer est situé entre 400 et 700 km sous la surface de la terre, une zone où la pression dépasse les 100 000 bars. De par leur profondeur, les séismes profonds sont nettement moins fréquents et surtout moins destructeurs que les séismes superficiels.
Le séisme profond de la mer de Okhotsk s’est produit à 609 km sous la surface terrestre. Sa magnitude sismique était de 8.3, et son moment sismique (le moment sismique est autre mesure de l’énergie libérée par un séisme) était 30% supérieur à celui du précédent séisme le plus puissant enregistré jusqu’ici, qui s’était déroulé en 1994 en Bolivie, à 630 km de profondeur sous la Bolivie.
Dans ce numéro de la revue Science du 20 septembre 1013, un autre article relatif à ce séisme a été publié par une équipe de chercheurs français du CNRS (Laboratoire de géologie de l’Ecole normale supérieure de Paris, Institut des Sciences de la Terre de Grenoble, Unité Matériaux et Transformations de Lille). Cet autre article, intitulé « Deep-Focus Earthquake Analogs Recorded at High Pressure and Temperature in the Laboratorsey », est consacré aux mécanismes physiques qui sont à l’origine des séismes profonds. Jusqu’ici, l’hypothèse qui prévalait était celle d’une transformation affectant l’olivine, le principal minéral constituant le manteau terrestre : sous l’effet de la pression, ce minéral se transformerait en une forme plus compacte, ce qui provoquerait des ruptures dans les roches de la lithosphère (la lithosphère est l’enveloppe de la surface terrestre, constituée de la croûte terrestre et d’une partie du manteau supérieur). Toutefois, cette hypothèse n’avait jusqu’ici jamais été démontrée. Et c’est précisément ce que les chercheurs français ont réussi à faire, en mettant au point un modèle expérimental prouvant la validité de cette hypothèse…
Au préalable, qu’est ce qu’un séisme profond ? C’est un séisme dont le foyer est situé entre 400 et 700 km sous la surface de la terre, une zone où la pression dépasse les 100 000 bars. De par leur profondeur, les séismes profonds sont nettement moins fréquents et surtout moins destructeurs que les séismes superficiels.
Le séisme profond de la mer de Okhotsk s’est produit à 609 km sous la surface terrestre. Sa magnitude sismique était de 8.3, et son moment sismique (le moment sismique est autre mesure de l’énergie libérée par un séisme) était 30% supérieur à celui du précédent séisme le plus puissant enregistré jusqu’ici, qui s’était déroulé en 1994 en Bolivie, à 630 km de profondeur sous la Bolivie.
Dans ce numéro de la revue Science du 20 septembre 1013, un autre article relatif à ce séisme a été publié par une équipe de chercheurs français du CNRS (Laboratoire de géologie de l’Ecole normale supérieure de Paris, Institut des Sciences de la Terre de Grenoble, Unité Matériaux et Transformations de Lille). Cet autre article, intitulé « Deep-Focus Earthquake Analogs Recorded at High Pressure and Temperature in the Laboratorsey », est consacré aux mécanismes physiques qui sont à l’origine des séismes profonds. Jusqu’ici, l’hypothèse qui prévalait était celle d’une transformation affectant l’olivine, le principal minéral constituant le manteau terrestre : sous l’effet de la pression, ce minéral se transformerait en une forme plus compacte, ce qui provoquerait des ruptures dans les roches de la lithosphère (la lithosphère est l’enveloppe de la surface terrestre, constituée de la croûte terrestre et d’une partie du manteau supérieur). Toutefois, cette hypothèse n’avait jusqu’ici jamais été démontrée. Et c’est précisément ce que les chercheurs français ont réussi à faire, en mettant au point un modèle expérimental prouvant la validité de cette hypothèse…
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