Après avoir triplé le nombre de patrouilleurs armés, installé des caméras infra-rouges jusque dans les sous-bois du Vermont, du New Hampshire et du Maine, voilà que les États-Unis veulent maintenant utiliser des drones « pour intercepter les terroristes qui cherchent à entrer sur (leur) territoire via le Canada. »
L’objectif des États-Unis est d’appuyer ses patrouilleurs et ses équipes de surveillance à l’aide de drones munis de caméras et de radars capables de détecter tout mouvement suspect le long de la frontière.
Un drone est un aéronef capable de voler et d’effectuer des missions sans pilote. Si certains d’entre eux peuvent voler de façon autonome, ceux utilisés par les États-Unis seraient dirigés à partir d’un poste de contrôle basé au sol.
Un premier drone doit entrer en fonction ces jours-ci dans l’ouest du pays, le long de la frontière séparant le Dakota du Nord et le Manitoba, selon un communiqué émis la semaine dernière par l’U.S. Customs and Border Protection.
Ce premier avion-espion est présentement stationné à la base opérationnelle de Grand Forks, dans le Dakota du Nord. Il pourrait être suivi de plusieurs autres, selon ce que La Tribune a pu apprendre auprès de diverses sources américaines.
D’après ces sources, d’autres appareils identiques à celui de Grand Forks doivent s’ajouter sur toute la longueur de la frontière séparant le Canada des États-Unis, une fois que les résultats obtenus à Grand Forks auront été concluants.
Selon l’officier Juan Munoz-Torres, porte-parole de Customs and Border Protection à Washington, l’objectif des États-Unis est d’acquérir d’autres drones afin de pouvoir survoler la frontière canado-américaine d’un océan à l’autre.
« Notre plan stratégique est d’en avoir tout le long de la frontière nord, affirme M. Munoz-Torres. Notre but est d’être en mesure de pouvoir assurer une surveillance sur toute la frontière nord », a-t-il déclaré au Barton Chronicle, du Vermont.
Le modèle choisi par les Américains pour survoler la frontière nord est le Predator B, fabriqué par General Atomics Aeronautical (voir fiche technique ci-contre).
Il s’agit du même drone que celui utilisé depuis 2005 pour survoler la frontière qui longe le Mexique au sud du pays et dont la fiabilité est mise en doute par certains experts depuis que l’un d’eux s’est écrasé, en 2006, près d’une maison, à Nogales, en Arizona. L’incident n’avait toutefois fait aucune victime ni dommages matériels.
Le recours à ce nouvel outil de surveillance ne fait pas l’unanimité aux États-Unis. Il soulève en outre de nombreuses questions touchant le droit à la vie privée des citoyens.
Francis Douglas, un citoyen de North Troy, au Vermont, considère que « le gouvernement a complètement perdu le contrôle » depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Cet ancien militaire, qui habite à quelques kilomètres de la frontière, dit avoir porté plainte à l’Union des libertés civiles concernant l’utilisation projetée des Predator B munis de caméras et de radar ultra-sophistiqués. Il attend toujours une réponse.
Selon M. Munoz-Torres, l’utilisation de drones le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis a permis, depuis trois ans, la saisie de plus de 18 000 livres de marijuana et l’arrestation de quelque 4000 immigrants illégaux.
L’U.S. Customs Border Protection justifie la nécessité de survoler la frontière canado-américaine du fait que, contrairement au Mexique, on retrouve dans le Nord de grandes étendues inhabitées, difficilement accessibles par voie terrestre, ouvrant la porte à toutes sortes d’activités criminelles.
L’objectif des États-Unis est d’appuyer ses patrouilleurs et ses équipes de surveillance à l’aide de drones munis de caméras et de radars capables de détecter tout mouvement suspect le long de la frontière.
Un drone est un aéronef capable de voler et d’effectuer des missions sans pilote. Si certains d’entre eux peuvent voler de façon autonome, ceux utilisés par les États-Unis seraient dirigés à partir d’un poste de contrôle basé au sol.
Un premier drone doit entrer en fonction ces jours-ci dans l’ouest du pays, le long de la frontière séparant le Dakota du Nord et le Manitoba, selon un communiqué émis la semaine dernière par l’U.S. Customs and Border Protection.
Ce premier avion-espion est présentement stationné à la base opérationnelle de Grand Forks, dans le Dakota du Nord. Il pourrait être suivi de plusieurs autres, selon ce que La Tribune a pu apprendre auprès de diverses sources américaines.
D’après ces sources, d’autres appareils identiques à celui de Grand Forks doivent s’ajouter sur toute la longueur de la frontière séparant le Canada des États-Unis, une fois que les résultats obtenus à Grand Forks auront été concluants.
Selon l’officier Juan Munoz-Torres, porte-parole de Customs and Border Protection à Washington, l’objectif des États-Unis est d’acquérir d’autres drones afin de pouvoir survoler la frontière canado-américaine d’un océan à l’autre.
« Notre plan stratégique est d’en avoir tout le long de la frontière nord, affirme M. Munoz-Torres. Notre but est d’être en mesure de pouvoir assurer une surveillance sur toute la frontière nord », a-t-il déclaré au Barton Chronicle, du Vermont.
Le modèle choisi par les Américains pour survoler la frontière nord est le Predator B, fabriqué par General Atomics Aeronautical (voir fiche technique ci-contre).
Il s’agit du même drone que celui utilisé depuis 2005 pour survoler la frontière qui longe le Mexique au sud du pays et dont la fiabilité est mise en doute par certains experts depuis que l’un d’eux s’est écrasé, en 2006, près d’une maison, à Nogales, en Arizona. L’incident n’avait toutefois fait aucune victime ni dommages matériels.
Le recours à ce nouvel outil de surveillance ne fait pas l’unanimité aux États-Unis. Il soulève en outre de nombreuses questions touchant le droit à la vie privée des citoyens.
Francis Douglas, un citoyen de North Troy, au Vermont, considère que « le gouvernement a complètement perdu le contrôle » depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Cet ancien militaire, qui habite à quelques kilomètres de la frontière, dit avoir porté plainte à l’Union des libertés civiles concernant l’utilisation projetée des Predator B munis de caméras et de radar ultra-sophistiqués. Il attend toujours une réponse.
Selon M. Munoz-Torres, l’utilisation de drones le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis a permis, depuis trois ans, la saisie de plus de 18 000 livres de marijuana et l’arrestation de quelque 4000 immigrants illégaux.
L’U.S. Customs Border Protection justifie la nécessité de survoler la frontière canado-américaine du fait que, contrairement au Mexique, on retrouve dans le Nord de grandes étendues inhabitées, difficilement accessibles par voie terrestre, ouvrant la porte à toutes sortes d’activités criminelles.
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