Le voyage du Brendan de Tim Severin, traduit de l'anglais par Robert Latour
Dans un fabuleux récit d'aventures maritimes, Tim Severin voyage sur les traces d'un moine qui navigua jusqu'aux Antilles, mille ans avant Colomb.
Vers l'an 530, un abbé irlandais s'ennuie dans son abbaye. La littérature, les mathématiques, l'astronomie, la médecine, c'est bien, mais l'aventure, les navires et les embruns, la recherche du jardin d'Éden, loin des misères, des péchés et de tout souci du monde, c'est encore mieux. Un beau matin de grâce, avec dix-sept moines hardis, le voilà qui se lance sur des eaux inconnues, à bord d'un canot minuscule à coque de cuir. Pendant sept ans, l'équipée affronte l'Atlantique, les tempêtes, les récifs, le froid, les icebergs, la faim, la peur, et puis, peut-être, découvre les lumières glorieuses de la terre promise, le paradis.
Deux siècles plus tard, un récit épique raconte le voyage de saint Brendan - parce que le bougre d'abbé marin finira saint - jusqu'aux îles des Açores et même des Antilles (Navigatio Sancti Brendani Abbatis). Mais cette histoire est si folle, si extra-ordinaire, que tous croient alors à une légende, à un pèlerinage fantastique vers l'autre monde.
Tim Severin est écossais, historien, écrivain et aventurier au long cours. Sa spécialité ? Transposer dans la réalité des voyages légendaires et mythologiques. Autant dire que l'odyssée de l'abbé Brendan, il y croit dur comme fer. Tellement qu'il décide de la revivre, dans les conditions de l'époque, quinze siècles plus tard. En 1976, avec quatre compagnons de fortune, il se lance à son tour dans une traversée de l'Atlantique sur un curragh non ponté à deux mâts et à coque de cuir de boeuf, direction non plus l'Amérique, mais l'Islande. Des Hébrides aux îles Féroé, d'Islande au Groenland, entre les glaces, les vagues terrifiantes, la coque déchirée et qu'il faudra "recoudre", et les rencontres avec les hommes et les bélougas blancs des eaux du Saint-Laurent, Severin prouve au monde entier que le saint homme n'avait pas menti. Son livre raconte cela. Et de la première à la dernière ligne, le moins que l'on puisse dire, c'est que cela décoiffe. Défrise, même. Accrochés des deux mains aux pages de ce livre comme au bastingage du canot, on revit l'expédition fantastique avec l'émerveillement des enfants.
Grand classique de la littérature d'aventure maritime, traduit en 27 langues et lauréat à sa première édition (en 1982) du Thomas Cook Travel Book Award (le Goncourt des écrivains voyageurs), Le voyage du Brendan est comme l'histoire qu'il raconte : un mythe.
Pourquoi le lire ?
Parce que le monde entier s'est fourvoyé. Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique. Mille ans avant lui, quatre cents avant les Vikings, un abbé irlandais avait réussi l'exploit. Parce que quoi qu'en disent les cassandres fanatiques de la sacro-sainte autofiction, le roman d'aventures n'est pas mort. Melville, Stevenson, Defoe, Golding, Kipling, Dumas non plus. Et parce qu'en plus d'être un grand aventurier, Tim Severin est un conteur fabuleux.
Où, quand le lire ?
Seul, sur une mer d'huile, au soleil. À qui l'offrir ? Aux marins, aux femmes de marins, aux enfants. À Michel Tournier. Et à tous ceux qui ont le mal de terre.
Deux siècles plus tard, un récit épique raconte le voyage de saint Brendan - parce que le bougre d'abbé marin finira saint - jusqu'aux îles des Açores et même des Antilles (Navigatio Sancti Brendani Abbatis). Mais cette histoire est si folle, si extra-ordinaire, que tous croient alors à une légende, à un pèlerinage fantastique vers l'autre monde.
Tim Severin est écossais, historien, écrivain et aventurier au long cours. Sa spécialité ? Transposer dans la réalité des voyages légendaires et mythologiques. Autant dire que l'odyssée de l'abbé Brendan, il y croit dur comme fer. Tellement qu'il décide de la revivre, dans les conditions de l'époque, quinze siècles plus tard. En 1976, avec quatre compagnons de fortune, il se lance à son tour dans une traversée de l'Atlantique sur un curragh non ponté à deux mâts et à coque de cuir de boeuf, direction non plus l'Amérique, mais l'Islande. Des Hébrides aux îles Féroé, d'Islande au Groenland, entre les glaces, les vagues terrifiantes, la coque déchirée et qu'il faudra "recoudre", et les rencontres avec les hommes et les bélougas blancs des eaux du Saint-Laurent, Severin prouve au monde entier que le saint homme n'avait pas menti. Son livre raconte cela. Et de la première à la dernière ligne, le moins que l'on puisse dire, c'est que cela décoiffe. Défrise, même. Accrochés des deux mains aux pages de ce livre comme au bastingage du canot, on revit l'expédition fantastique avec l'émerveillement des enfants.
Grand classique de la littérature d'aventure maritime, traduit en 27 langues et lauréat à sa première édition (en 1982) du Thomas Cook Travel Book Award (le Goncourt des écrivains voyageurs), Le voyage du Brendan est comme l'histoire qu'il raconte : un mythe.
Pourquoi le lire ?
Parce que le monde entier s'est fourvoyé. Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique. Mille ans avant lui, quatre cents avant les Vikings, un abbé irlandais avait réussi l'exploit. Parce que quoi qu'en disent les cassandres fanatiques de la sacro-sainte autofiction, le roman d'aventures n'est pas mort. Melville, Stevenson, Defoe, Golding, Kipling, Dumas non plus. Et parce qu'en plus d'être un grand aventurier, Tim Severin est un conteur fabuleux.
Où, quand le lire ?
Seul, sur une mer d'huile, au soleil. À qui l'offrir ? Aux marins, aux femmes de marins, aux enfants. À Michel Tournier. Et à tous ceux qui ont le mal de terre.
Source : http://www.lepoint.fr/culture/coups-de-coeur/christophe-colomb-est-un-menteur-25-04-2013-1660098_792.php
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