Depuis 2003, les archéologues s'y succèdent. Et si les vestiges de la cathédrale enfouie étaient présentés en 2013 ?
Il faut bien le reconnaître, César a tout éclipsé sur son passage. Une véritable tornade médiatique suivie d'un extraordinaire engouement populaire qui ferait presque oublier toutes les autres richesses archéologiques d'Arles. Il n'y a pas que les fouilles dans le Rhône. Loin s'en faut. Depuis 2003, les spécialistes sondent minutieusement l'enclos Saint-Césaire. Sur les sommets de l'Hauture, et maintenant les archéologues en sont sûrs, il y avait l'une des plus imposantes cathédrales paléolithiques d'occident. Rien que ça.
"Ce monument atteste de l'extraordinaire richesse d'Arles à l'époque" souligne Marc Heijmans, archéologue au prestigieux CNRS. Comme souvent, la découverte s'est produite lors de fouilles préventives, de celles que l'on mène avant d'entamer un chantier d'importance. C'était le cas de ce qui devait être alors un Médiapôle consacré aux nouvelles technologies en lieu et place du couvent Saint-Césaire. Nous sommes à la fin des années quatre-vingt et l'idée est novatrice. C'était faire abstraction d'une réalité ; impossible de donner un coup de pioche à Arles sans tomber sur un vestige. Et là, c'était bingo.
Depuis le projet a été revu et repensé, et les campagnes de fouilles se sont enchaînées. Depuis quelques jours, une équipe de bénévoles sous la houlette de Marc Heijmans a repris du service. Objectif, mettre un peu plus au jour cet édifice de 60 mètres de large, datant du VIe siècle pour mieux comprendre le déroulement des offices à cette époque-là. "La liturgie antique est encore assez méconnue" souligne Marc Heijmans.
Un trésor qui reste cependant caché au grand public. Après chaque campagne, les archéologues sont obligés, à contrecoeur, d'ensevelir à nouveau les vestiges pour éviter les dégradations, essentiellement dues aux intempéries. Un travail de Sisyphe qui ne réjouit pas forcément les archéologues qui ne rêvent que d'une chose, faire partager leurs découvertes et surtout faire découvrir une partie, certainement l'une des plus glorieuses de la ville, à ses habitants.
Pour l'archéologue du CNRS , l'événement culturel Marseille-Provence 2 013 serait l'occasion idéale, dix ans après les premières fouilles d'ouvrir le site à la visite. Ce serait aussi une reconnaissance de leur travail.
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