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Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale.

Gaiya
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Message par Gaiya Mar 19 Oct - 18:49

Docteur en psychologie expérimentale, Mario Varvoglis a mené des expériences sur les états modifiés de conscience au Maimonides Hospital Dream Laboratory à New York et aux Psychophysical Research Laboratories de Princeton. Il est depuis 1998 président de l’Institut de Métapsychique International (IMI), fondation privée reconnue d’utilité publique qui se consacre à l’étude scientifique des phénomènes dits paranormaux : la télépathie, la clairvoyance, la précognition (ou prémonition) et la psychokinèse (ou télékinésie). Fondé en 1919, l’IMI a été l’un des premiers organismes dans le monde à étudier les phénomènes psi (ou métapsychiques) avec une approche à la fois rigoureuse et ouverte, libre de tout parti pris religieux ou philosophique. L’IMI est ainsi une alternative rationnelle aussi bien aux dérives de la crédulité qu’aux excès du scepticisme.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. Arton116

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’étudie la métapsychique ?

Cette partie de la psychologie est composée de deux grands domaines d’étude : les psi réceptifs et projectifs. Les phénomènes de psi réceptif comprennent la télépathie, c’est-à-dire lorsque quelqu’un reçoit par la pensée un message d’une autre personne, la clairvoyance, c’est-à-dire lorsque quelqu’un reçoit une information par rapport à un événement objectif extérieur et distant, et la précognition, ou rétrocognition, lorsqu’est reçu un message concernant un événement dans le futur ou dans le passé. Les phénomènes de psi projectif concernent l’influence qu’une personne peut avoir sur un système physique non vivant ou un système biologique à distance. Les différentes expériences entrent dans l’une ou l’autre de ces catégories. Mais parfois, on est dans le flou, entre les deux. Certaines expériences de précognition peuvent se révéler être aussi des expériences de psychokinèse et vice versa. Par exemple, certaines expériences avec des générateurs numériques aléatoires (GNA), qui produisent des événements aléatoires de type pile ou face, sont caractéristiques. On met quelqu’un devant un GNA et on lui demande d’essayer de prédire si le prochain événement sera pile ou face. Cette consigne revient à lui demander si elle peut faire de la précognition. Est-ce qu’elle peut anticiper quelque chose qui en principe ne peut pas l’être, puisque c’est aléatoire ? Admettons que la personne réussisse à prédire plus souvent que ce que l’on attend d’elle en vertu des lois du hasard. Au lieu d’avoir cinquante réussites et cinquante échecs, elle a soixante-cinq réussites et trente-cinq échecs. Admettons que ça se répète assez souvent pour que, statistiquement, il se passe quelque chose, quelque chose qui soit plus qu’une “simple coïncidence”. Nous avons alors au moins deux possibilités : soit la personne anticipe correctement, soit la personne met une certaine volonté et va influencer le dispositif. Le même phénomène objectif, une abondance de résultats positifs, au-delà de ce que l’on attend du hasard, peut être ainsi expliqué soit par une réception de l’information, soit par une imposition de notre volonté sur le système. Dans les deux cas, les études montrent que ça marche mieux en ayant la conviction qu’on peut le faire. En d’autres termes, la conviction a non seulement un impact sur nous-mêmes, sur notre esprit, mais aussi sur des événements extérieurs. Comment expliquer qu’une personne, en étant convaincue, puisse obtenir des résultats qualitativement supérieurs à ceux de quelqu’un qui doute ? Et pourtant, ce sont des résultats issus d’un système extérieur qui n’a aucun rapport avec les croyances.

C’est peut-être la raison pour laquelle les zététiciens n’ont pas plus de résultats ?

C’est dommage qu’ils aient choisi ce nom, qui est plus subtil que ce qu’ils en font. Le seul vrai zététicien, c’était Marcello Truzzi. C’est le scientifique qui a lancé la zététique, dont l’approche est simplement basée sur une pensée critique, à la fois vis-à-vis des “croyants” et des “sceptiques”. Les soi-disant zététiciens français ont des idées reçues très fortes ; ils ne sont pas du tout neutres. Au lieu d’étudier les méthodes de recherche et les résultats, comme on est censé le faire en science, ils utilisent une méthode beaucoup plus facile et moins chère, ils nous ridiculisent. Il y a une forte tendance en France à identifier la rationalité avec le combat contre tout ce qui est surnaturel, religieux, le triangle des Bermudes, les astrologues, les ovnis, etc. Ils essaient d’insérer la parapsychologie là-dedans, pour pouvoir ainsi tout rejeter en masse. Alors que, premièrement, les expériences donnent des résultats frappants. Et s’ils ne démontrent pas l’existence des phénomènes psi, les sceptiques devraient nous expliquer pourquoi, et comment ils interprètent ces résultats. Deuxièmement, il y a un process scientifique qui existe, un domaine de recherche, c’est absurde de le nier. Les zététiciens nient qu’il y ait des phénomènes, mais en plus ils nient qu’il y ait une science.

Sur quoi portent vos recherches ?

Je m’intéresse particulièrement aux états modifiés de conscience et à leur impact sur des phénomènes comme la télépathie, la psychokinèse et la prémonition. La question est de savoir si certains états augmenteraient, par exemple, le signal psi. On peut s’imaginer ce signal comme une fréquence radio. C’est comme si - bien que ça ne soit pas à proprement parler le cas - il y avait un émetteur qui enverrait un signal et un récepteur qui le capterait et essayerait de le décrire. Nous nous demandons principalement comment faire pour que l’émetteur ou le récepteur ait une émission ou une réceptivité accrue. Nous faisons aussi des expériences de précognition dans lesquelles évidemment il n’y a plus d’émetteur. Mais où il y a un événement futur et un récepteur qui cherche à le décrire. Là, on joue soit sur le récepteur, en essayant de le rendre plus réceptif, soit sur l’importance, sur l’impact de l’événement qui va déclencher la perception. Plus l’événement sera fort et plus la possibilité de capter quelque chose sera importante.

En l’occurrence, la notion d’espace-temps est majeure...

Majeure, parce qu’il y a des lois qui s’appliquent à ce type de signal dans l’espace-temps. En principe, le signal peut partir d’ici et avancer dans l’espace et dans le temps, mais pas reculer. Sur certaines expériences, nous avons l’impression que le signal recule dans le temps. Il y a un événement ici, et avant qu’il ne se produise, la répercussion des informations est déjà là, c’est comme un renversement de la causalité.

Ca existe aussi au niveau quantique...

Feynman a démontré une équivalence mathématique entre l’anti-matière - qui existe bel et bien - et un hypothétique “anti-temps”. On peut considérer l’anti-matière non pas comme des corps “anti” qui bougent dans un espace-temps normal, mais comme des corps normaux qui bougent inversement dans l’espace-temps. C’est une sorte de symétrie. Cette représentation est possible en mathématiques quantiques. Une théorie similaire avait en fait été établie bien plus tôt, avec les équations de Maxwell et les concepts d’ondes avancées et d’ondes retardées. On connaît les solutions d’une équation physique avec des ondes retardées, qui viennent après l’événement. Mais il y a également des solutions qui existent avec les ondes avancées qui viennent avant l’événement. Il existe donc des parallèles avec la physique. Mais est-ce la solution ? Nous ne savons pas pour le moment, on peut juste dire qu’il existe au moins une métaphore. Il est possible que ce soit la bonne approche mathématico-physique, mais il est aussi possible que ça n’ait rien à voir avec la précognition et qu’il faille aller chercher ailleurs.

La sphère militaire s’est aussi intéressée à ce type de sujet. Que pouvez-vous nous dire sur le programme Stargate ?

C’est un programme de recherche militaire qui a commencé il y a trente ans au Stanford Research Institute (SRI). Ses objectifs étaient de décider si les phénomènes psi existaient et dans ce cas, comment les utiliser. Les applications recherchées étaient essentiellement au niveau de l’espionnage psychique, de la collecte d’informations. Ils ont donc commencé par faire passer énormément de tests parapsychologiques à un maximum de militaires. Ils ont ensuite fait un tri en ne sélectionnant que les cinq ou dix personnes qui semblaient avoir des résultats se démarquant systématiquement du reste. Les chercheurs ont ensuite travaillé intensément pendant plusieurs années avec cette “élite”. Le programme a duré vingt-quatre ans et bien que tout soit top secret, des bruits ont circulé et différents services sont venus en dernier recours consulter les espions psychiques - par exemple pour trouver des informations sur un sous-marin russe ou pour de la collecte d’informations sur un site militaire suspect.

Y a-t-il eu des résultats ?

Tout ça est resté complètement classifié jusqu‘en 1995. La fin est en fait arrivée après le dégel des relations avec les Soviétiques, marqué par la chute du mur de Berlin. A cette époque, certains programmes ont été remis en question, dont Stargate, et plusieurs ont été progressivement arrêtés. Pour que des experts puissent se prononcer sur l’arrêt ou la poursuite de ce programme, le Congrès a demandé que soient ouvertes ses archives. En fait, seuls cinq pour cent des dossiers ont été accessibles aux deux experts nommés. Il s’agissait de Ray Hyman, un des plus grands rationalistes des Etats-Unis, plutôt opposé au programme, et de Jessica Utts, une statisticienne de l’UCLA, plutôt favorable au maintien du programme. Hutts a établi certaines preuves significatives de l’existence des phénomènes psi et a conclu en faveur du maintien du programme. Ray Hyman a aussi conclu à l’absence de faille scientifique. Il a admis qu’il y avait apparemment “quelque chose” qui se passait, mais il ne voulait pas reconnaître que les phénomènes aient été clairement prouvés. Il a maintenu que les résultats n’étaient pas assez fiables pour justifier la poursuite du programme. Je connaissais personnellement les principaux chercheurs de Stargate. Le budget était important pour un programme de recherche en parapsychologie, mais pas non plus énorme. Le budget était d’un million de dollars par an, ce qui n’est rien comparé à la recherche médicale ou à la recherche en biologie ou en physique. En tout cas Hyman a été suivi, et sur la base de seulement cinq pour cent du dossier, le programme a été arrêté. Il faut aussi dire qu’à cette période, en 1995, le programme se dégradait complètement. En effet, à la fin des années 1980, la CIA a placé des agents au SRI qui ont rendu la vie de ceux qui y participaient insupportable. De toute façon, la CIA agit partout comme ça, c’est un désastre. Ils étaient tellement sceptiques et remettaient tellement tout en question que l’ambiance est devenue vraiment différente et la plupart des gens sont partis. Pourtant, c’étaient des patriotes convaincus d’agir pour le bien de leur pays. Voilà comment s’est terminé ce programme et maintenant, cette “élite psi” est partie rejoindre d’autres instituts, certains ont même fondé leur propre structure. Quel bilan peut-on faire du programme Stargate ? Est-ce que de nouveaux documents ont été déclassifiés depuis ? Pas plus que ces cinq pour cent, mais les exemples cités sont frappants. De plus, les chercheurs qui connaissent le dossier sont astreints au silence et ne peuvent pas parler sans risquer la prison. Ce programme était un peu à part, parce que tout était caché et même nous, les chercheurs universitaires civils, n’étions pas au courant de ce qui s’y passait. Leur budget n’était peut-être pas énorme, mais c’était bien plus que ce qu’on avait, nous. A Princeton, il y avait deux laboratoires de parapsychologie. L’un était porté sur l’étude du “signal psi” au niveau ingénierie. L’autre - celui où je travaillais - se concentrait sur les aspects psychophysiques de la recherche. Nous avions chacun des budgets de trois cent mille dollars par an, soit la moitié de ce qu’avait le SRI, et on faisait déjà beaucoup de choses... On a sorti par exemple l’auto-Ganzfeld, qui est aujourd’hui considéré comme un des protocoles les plus fiables pour démontrer les phénomènes psi. L’autre laboratoire est connu pour ses travaux sur des générateurs numériques aléatoires. Ils ont réalisé l’une des plus importantes études sur l’influence de l’esprit sur des micro-évènements. Avec celui du SRI, ces deux laboratoires de Princeton représentent la crème de la recherche américaine des années 80 à nos jours.

Qu’en est-il de la recherche européenne ?

L’Europe a rattrapé son retard sur les Etats-Unis. Il y a des centres de recherche en Europe, plutôt universitaires, qui sont en train de devenir tout aussi productifs que les centres américains. En Grande-Bretagne, le principal centre se trouve à l’université d’Edimbourg, où il y a une chaire de parapsychologie qui délivre des doctorats. Il y a plusieurs autres universités en Angleterre, en Hollande, en Allemagne. Par contre en France, il n’y a pas grand-chose, la seule exception étant bien sûr l’IMI. En partant de Princeton, je pensais que l’on pouvait établir quelque chose ici mais je connaissais mal la France, les attaques personnelles, la stigmatisation des recherches, la décrédibilisation de toute personne cherchant à faire quelque chose scientifiquement dans ce domaine.

Qu’est-ce que le Global Consciousness Project (GCP) ?

A la fin des années 70, on savait qu’une personne face à un GNA pouvait changer les proportions de sorties de piles et de faces. Mais, comme je l’ai déjà dit, on ne savait pas si cela était dû à une forme de précognition ou plutôt à une influence de l’esprit sur le système. Puis, à peu près à la même période, des recherches ont montré que le GNA “réagissait”, non pas en présence d’une personne ayant l’intention délibérée de l’influencer, mais simplement en présence d’une personne très émue. Le GNA semblait réagir à la manière d’un baromètre psychique. Roger Nelson, de l’université de Princeton, a par exemple fait fonctionner un GNA portable pendant une séance destinée à provoquer des émotions intenses chez les participants. Il a observé que l’activité du GNA changeait de façon spécifique pendant ces moments de grande émotion, contrairement aux périodes plus neutres, comme pendant les pauses, ou quand “l’animateur” donnait simplement ses instructions. Il semblait donc que le GNA puissent être utilisé comme un détecteur d’évènements à caractère psychologique fort. Ensuite, à l’université du Nevada, Dean Radin a commencé plus spécifiquement à placer des GNA lors d’événements impliquant psychologiquement une population importante - de l’ordre de cent mille ou un million de personnes - pour voir si on enregistrerait quelque chose de spécifique lié à l’évènement. Ca a commencé avec les oscars puis avec des événements sportifs et il y a de nouveau eu des changements caractéristiques au niveau des GNA, comparativement aux lois du hasard. Enfin, en 1998, Roger Nelson a décidé de lancer le GCP, ce qui consistait essentiellement à créer un réseau global de GNA qui collecterait en permanence des données aléatoires et agirait comme une sorte de sismographe mondial de la psyché humaine ou de la conscience collective. Petit à petit, des GNA ont été placés dans différents laboratoires autour du globe. Actuellement, il y en a plus de soixante-dix qui envoient à tout moment leurs données au serveur central de l’université de Princeton. Cela nous permet de voir ce qui se passe quand des évènements importants et inattendus se produisent. On ne peut pas toujours surveiller ce qui se passe, mais après un évènement important, on peut vérifier si le réseau de GNA a réagi d’une façon ou d’une autre. On a observé un certain nombre de déviations par rapport aux lois des probabilités, associées à des évènements ayant attiré l’attention de plusieurs millions d’individus - par exemple pendant les funérailles de Lady Di. Mais, depuis la création du programme, les données les plus importantes ont été enregistrées lors des attentats du 11 septembre 2001. Des pics sont apparus sur les graphes juste avant les attaques elles-mêmes, et ça continué pendant des heures, jusqu’au lendemain. Cela nous amène bien sûr à se demander si on ne pourrait pas finir par utiliser ce genre de système comme un système d’alerte par anticipation, est-ce qu’on pourrait arriver à anticiper un évènement néfaste en observant les variations des GNA ? En tout cas, le GCP montre que quelque chose provoque un pic à un moment donné. Maintenant quoi, c’est ce qui est difficile à interpréter. On parle de conscience collective, ou de l’inconscient collectif, mais en fait, on est très limité est au niveau des explications théoriques.

Avez vous fait des tests pour savoir si vous possédiez des capacités psi ?

Il y a toutes les chances pour que, potentiellement, chacun ait des capacités psi - donc les chercheurs y compris. En général, les personnes qui s’intéressent à ce sujet - au point d’en faire leur sujet de recherche - ont vécu une sorte d’expérience psi au moins une fois dans leur vie. Bien que nous ne soyons sans doute pas comparables à des sujets psi “doués”, il est probable que les expérimentateurs, voyant suffisamment de phénomènes, finissent par se convaincre de leur existence. Et au fur et à mesure qu’ils se convainquent, le phénomène s’amplifie chez eux. Ca complique un peu la recherche, parce qu’on ne sait plus si c’est le sujet de l’expérience ou l’expérimentateur qui, inconsciemment, provoque le phénomène.

Certaines expériences semblent montrer que le phénomène se communiquerait dans l’espace sur de grandes distances...

En ce qui concerne la télépathie, rien n’indique que la distance soit un facteur pertinent. Il faudrait peut-être faire l’expérience entre ici et Jupiter pour en être certains, mais sur Terre en tout cas, le facteur spatial ne semble pas rentrer dans l’équation. Peut-être parce que ces phénomènes ne passent pas dans l’espace. Peut-être que l’information passe dans une autre dimension. Les physiciens parlent aujourd’hui de plusieurs dimensions, certains parlent de onze dimensions avec quatre utilisables. Une possibilité serait que les phénomènes psi se déroulent dans le temps plutôt que dans l’espace. Par exemple, si je devine ce que l’émetteur voit, on peut penser que c’est parce que l’émetteur m’envoie un message dans l’espace. Mais en fait, en tant que récepteur, je verrai finalement l’image-cible une demi-heure après que le transmetteur me l’ait “envoyée”, au cours du débriefing de l’expérience. Comment savoir, si j’ai réussi à trouver la bonne image, si c’est parce que j’ai réussi à capter le signal de l’émetteur ou si c’est parce que j’ai vu l’image par précognition pendant le débriefing ? En d’autres termes, il se pourrait que ce qui ressemble à de la télépathie - c’est-à-dire tous les phénomènes de psi réceptif - puisse être expliqué par la précognition. On a alors plus besoin d’expliquer la transmission de l’information dans l’espace, seulement dans le temps.

Pourrait-on avoir un état des lieux de la recherche ?

En ce qui me concerne, il y a certains phénomènes qui sont très bien établis au niveau expérimental. Une des anomalies les mieux étudiées, c’est la précognition. Aujourd’hui, la démonstration est affinée au point de pouvoir commencer à penser à des processus cognitifs spécifiques liés à la précognition. Dans une des expériences les plus récentes, on cherche à savoir comment une personne réagit physiologiquement à un événement futur. Le corps, avec ses réactions, est l’instrument de détection de la précognition. On branche des capteurs, les mêmes que ceux utilisés pour les détecteurs de mensonges, mesurant la conductivité de la peau qui est liée au taux de stress. A un moment aléatoire, la machine introduit un bruit fort, comme une explosion. On sait très bien comment le stress de la personne va monter juste après le moment où elle entend le bruit, il y aura un pic dans le taux de conductivité de la peau. Mais que se passe-t-il si on regarde le graphe des quelques secondes avant que la personne n’ait entendu le bruit ? On remarque alors qu’il y a un pic similaire, mais plus faible. Si on compare les courbes du moment précédant un bruit avec celles précédant un moment de silence, on observe une différence frappante. Cette expérience a été faite par plusieurs centres de recherche et à chaque fois, on trouve cet effet de pressentiment. Le corps réagit de manière adaptée à ce qui va arriver. Pourtant, d’un point de vue rationnel, il n’a aucun moyen de savoir ce qui va se passer, puisque l’alternance entre bruit et silence est aléatoire. L’autre anomalie maintenant bien établie, c’est la biopsychokinèse, l’influence de l’esprit sur les systèmes vivants. Il s’agit d’influence aussi bien au niveau micro, des bactéries, qu’au niveau macro, des êtres vivants. Il existe maintenant des dizaines d’expériences qui montrent systématiquement qu’il y a un effet à distance sur des systèmes biologiques, et qu’il ne peut pas être attribué à un effet placebo, à de la suggestion. Les protocoles impliquant la distance et les micro-organismes excluent ce genre d’explications. Donc, de façon générale, je dirais que nous savons au moins que les phénomènes psi tels que la précognition existent. Et nous savons qu’il est possible d’influencer des êtres vivants à distance. En revanche, en ce qui concerne d’autres phénomènes, nous ne sommes pas encore aussi sûrs. Par exemple, si on démontre la possibilité d’influencer du non-vivant, est-ce le même phénomène qu’influencer un système biologique, ou est-ce autre chose ? On a beaucoup de chemin à faire au niveau théorique. Il n’y a rien de généralement accepté pour expliquer par exemple comment un signal peut passer du cerveau d’une personne à celui d’une autre et l’affecter.

Le cerveau joue-t-il un rôle dans ces processus ?

On ne sait même pas ça. On sait simplement qu’il y a des interactions anormales entre une personne et son environnement, ou entre une personne et son propre futur. On ne peut pas encore expliquer la nature de ces interactions. Il y a des théories, il y a des hypothèses physiques, par exemple basées sur les hyperdimensions ou la symétrie du temps, et il y a des théories mentalistes qui disent que l’esprit est qualitativement différent de la matière, qu’il obéit à ses propres lois. Mais il n’y a pas de consensus sur ces différentes hypothèses.

Et pour trouver, que vous faudra-t-il ?

Du temps, de l’argent, que le terrain soit neutre et pas miné constamment. Il faut que nous sortions de la survie. Peu de chercheurs peuvent se payer une recherche visionnaire. Il n‘y a qu’une dizaine de centres dans le monde qui peuvent investir dans des programmes de recherche sur le long terme et toutes les percées viennent de ces centres. Il faut se rendre compte qu’en ce qui concerne les applications potentielles, on n’en est même pas au niveau auquel en étaient les chercheurs atomistes du début du siècle. Au départ, la recherche était purement fondamentale, il n’y avait aucune application en vue, puis ils ont fait la bombe. Personnellement, je ne préfère pas mettre l’accent sur les applications, parce que l’expérience du nucléaire n’est pas très encourageante. L’homme n’est sans doute pas assez mature pour gérer des applications à ce phénomène.

Est-ce que ça peut représenter un danger ?

Je ne sais pas. De nombreux chercheurs soutiennent que c’est qualitativement différent. Que la nature de ces phénomènes mettrait en avant le relationnel. C’est une nouvelle écologie qui implique l’homme et l’environnement de manière très étroite. Et cette écologie de l’esprit ne peut pas soutenir une économie séparatiste. Ces phénomènes demandent une relation qui dépasse l’ego et les préoccupations personnelles. Longtemps, la plupart des chercheurs impliqués, moi inclus, ont dit que ça ne pouvait pas être systématisé ni utilisé, parce que pour que ces phénomènes se produisent, il faut être dans une dynamique d’ouverture et de communication. Si c’est vrai, on est condamné dans la société actuelle à ne jamais avoir d’applications fiables. Malgré tout, il existera toujours des personnes qui arriveront à contourner cette règle. Je ne sais pas si les phénomènes psi peuvent être utilisés contre l’humanité, s’ils peuvent être dépersonnalisés et utilisés à mauvais escient. Mais on peut-être peut-on les détourner. En tout cas, le plus important est de ne pas nier l’existence de ces phénomènes et de prétendre qu’ils n’existent tout simplement pas. Si ça reste “officiellement” non existant, ça tombera dans la main des sectes ou autres, qui n’ont rien à faire des opinions scientifiques et qui vont foncer, eux, jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’exploiter. La meilleure protection contre les abus serait de rendre publique la connaissance que nous avons des phénomènes psi et d’ouvrir la voie à un processus scientifique sain, un processus d’échange, de débat et de recherche.

Source : http://www.digital-athanor.com/PRISM_ESCAPE/article5ab9.html?id_article=116
Macha
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Message par Macha Mer 20 Oct - 11:13

Merci Spirita ...

Voilà quelqu'un que j'apprécie, Mario Varvoglis, simple, clair, net et précis ... un chercheur ! Smile



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Message par FLAM Jeu 21 Oct - 0:31

Encore une fois, Spirita, merci infiniment pour ta trouvaille ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 282567

Je tiens personnellement à m'excuser du scepticisme que j'ai eu sur le "Global Consciousness Project (GCP)", mais il me manquait toutes ces infos (surtout historiques), montrant que c'est bel et bien un projet sérieux, menés par des scientifiques !

Je mets ici un lien vers l'autre topic de Spirita sur le GCP :
https://www.ufologie-paranormal.org/le-domaine-scientifique-f30/quand-l-esprit-influe-sur-la-matiere-t6003.htm#60839

Je suis du même avis que Macha : J'encourage vraiment ces chercheurs dans ce domaine, qui pourrait bien nous donner les clés de nombreux mystères ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 295904

Je souligne une phrase de Mario Varvoglis qui me plait beaucoup :

" La meilleure protection contre les abus serait de rendre publique la connaissance que nous avons des phénomènes psi et d’ouvrir la voie à un processus scientifique sain, un processus d’échange, de débat et de recherche."

C'est une phrase que j'aimerais beaucoup entendre sortir de la bouche de tous les scientifiques existant sur la planète !

Ces facultés seraient donc innées en chacun de nous mais bloquées, et par nos acquis (le savoir menant vers l'acceptation), pouvoir les débloquer... (d'une manière uniquement passive apparemment, grâce à nos émotions)
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Message par FLAM Jeu 21 Oct - 5:54

spirita33 a écrit: (Extrait du sujet) :

(...)
La sphère militaire s’est aussi intéressée à ce type de sujet. Que pouvez-vous nous dire sur le programme Stargate ?

C’est un programme de recherche militaire qui a commencé il y a trente ans au Stanford Research Institute (SRI). Ses objectifs étaient de décider si les phénomènes psi existaient et dans ce cas, comment les utiliser. Les applications recherchées étaient essentiellement au niveau de l’espionnage psychique, de la collecte d’informations. Ils ont donc commencé par faire passer énormément de tests parapsychologiques à un maximum de militaires. Ils ont ensuite fait un tri en ne sélectionnant que les cinq ou dix personnes qui semblaient avoir des résultats se démarquant systématiquement du reste. Les chercheurs ont ensuite travaillé intensément pendant plusieurs années avec cette “élite”. Le programme a duré vingt-quatre ans et bien que tout soit top secret, des bruits ont circulé et différents services sont venus en dernier recours consulter les espions psychiques - par exemple pour trouver des informations sur un sous-marin russe ou pour de la collecte d’informations sur un site militaire suspect.
(...)
Témoignage sur le projet Stargate :

http://www.mystere-tv.com/le-projet-stargate-et-la-cia-v616.html
Macha
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Message par Macha Jeu 21 Oct - 8:56

Captain, si les travaux menés par Mario Varvoglis et de son épique t'intéressent, va sur le site de l'IMI. Tu peux te rendre également à l'IMI à la bibliothèque. Tu as les modalités d'accès sur le site. Ils ont une documentation très riche sur le sujet "psi".

dranozir
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Message par dranozir Jeu 21 Oct - 10:41

est ce qu'il faudrai vivre une expérience de mort imminente pour avoir de tel pouvoir ?
titane
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Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. Empty Re: Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale.

Message par titane Jeu 21 Oct - 11:46

deje que l ont arret de se taper dessus pour des histoires de religion ou avoir plus de terre pour l exploiter , que des gens se gave sur le malheur de leur semblabe( bon allez j arrete) . Et on passeras peu etre a un niveau superieur dans notre evolution .
titane
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Message par titane Jeu 21 Oct - 11:48

En tout cas bravo pour le post quel boulot pour avoir tout ecrit allez je le relit un notre coup par respect
Gaiya
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Message par Gaiya Jeu 21 Oct - 13:27

Merci à vous, je trouve ce chercheur très sérieux, il a beaucoup d'ambition et je respecte vraiment son travail pour ce qu'il est. Je pense aussi que nous avons tous des facultés plus ou moins développées, certains d'entre nous découvrent qu'ils en ont très tôt dés l'enfance, d'autres le découvrent à l'âge adulte après un choc émotionnel ou autres, il arrive aussi qu'une femme prenne conscience d'une faculté lors d'une grossesse ou bien après l'arrivée d'un enfant. Une expérience de mort imminente ne suffirait pas pour déclencher un tel potentiel, cela dépend des cas en fait et surtout de la capacité de la personne à prendre conscience de sa capacité.
Titane je n'ai pas tout écrit, c'est seulement un copier coller, la source est sous le texte. Very Happy

J'ai lu une étude y'a pas longtemps, il faudrait que je la retrouve, elle disait que environ 1 jeune enfant sur 10 entendait des voix, tenez la voici:

Environ un enfant sur 10, âgés de 7 à 8 ans, entend des voix qui n’existent pas selon une nouvelle étude. Mais la plupart de ces enfants ne trouvent pas qu’elles perturbent leurs pensées comme le montre cette recherche : "ces voix ont généralement un impact limité dans la vie quotidienne" explique Agna A. Bartels-Velthuis du centre médical de l’Université de Groningen aux Pays-Bas. Les parents des enfants qui entendent des voix ne doivent pas être inquiets ajoute-t-elle : "dans la plupart des cas ces voix disparaissent. Je leur conseillerais de simplement rassurer leur enfant et de surveiller que tout va bien".

Jusqu’à 16 % des enfants n’ayant pas de troubles pathologiques pourraient entendre des voix expliquent ces chercheurs dans le British Journal of Psychiatry. Alors que le fait d’entendre des voix peut signaler un risque de schizophrénie et d’autres symptômes pathologiques dans la vie future, indiquent-ils, la grande majorité des enfants qui entendent des voix ne développeront pas de troubles particuliers.

Pour étudier plus précisément la fréquence de ces "hallucinations auditives et vocales" et si elles sont associées avec des facteurs développementaux et comportementaux, les chercheurs ont étudié 3870 enfants d’écoles primaires à Gronigen. Il leur fut demandé s’ils avaient entendu "une ou plusieurs voix que personne d’autre ne pouvait entendre" au cours des dernières années.

9% des enfants ont répondu oui. Seulement 15% de ces enfants ont dit que ces voix causaient de profondes souffrances, et 19% ont rapporté que ces voix interféraient avec leur pensées. Les garçons et les filles ont une probabilité égale d’entendre des voix mais les filles sont plus susceptibles de témoigner d’anxiété due à ces voix.

Alors que les études précédentes ont relié des complications intra-utérines ou des difficultés dans la petite enfance avec la probabilité d’entendre des voix, Bartels-Velthuis et son équipe n’ont pas trouvé une telle relation. Les chercheurs expliquent qu’ils s’attendaient à ce que le fait d’entendre des voix soit plus courant chez les enfants qui vivent en ville par rapport à ceux qui sont à la compagne "mais à notre propre surprise, c’est le contraire que nous avons trouvé dans notre échantillon. Nous n’avons pas d’explication concernant cette découverte".

Bien que les enfants qui vivent en ville aient moins de probabilité d’entendre des voix, ils étaient en effet plus troublés par celles-ci. Ils ont davantage tendance à rapporter plusieurs voix en même temps, les voix parlent plus longtemps et elles interfèrent davantage avec leurs pensées. Cette sensibilité accrue suggère que les enfants vivant en ville et qui entendent des voix pourraient avoir un risque plus important, bien que limité, de développer des troubles pathologiques selon les chercheurs. Bartles-Velthuis et son équipe mènent à présent une étude sur cinq ans pour déterminer comment ces voix apparaissent et quels sont leurs effets sur le comportement.

Source : Reuters et le British Journal Of Psychiatry (Janvier 2010).

http://www.circee.org/+De-nombreux-enfants-entendent-des+.html
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Message par Gaiya Jeu 21 Oct - 13:38


COMPTE-RENDU D’UNE EXPERIENCE DE TELEPATHIE SOUS HYPNOSE.

Djohar Si Ahmed, Philippe Laurent et Mario Varvoglis.

I. Introduction

a. Revue littéraire

L’hypnose et les phénomènes psi ont de tout temps été liés. On peut en retrouver trace dans les premiers travaux de Mesmer dont le magnétisme permettait aux sujets en état « de crise », la mise entre parenthèses des sens externes au profit d’un « sens interne » grâce auquel les magnétisés pouvaient lire l’avenir ou percevoir le passé (Mesmer, A., 1776).

Ces capacités vont se décupler avec le somnambulisme de Puységur au cours duquel les sujets devenaient de véritables médecins pouvant lire à distance dans le corps des autres (hétéroscopie), poser des diagnostics et proposer une thérapie.

Aussi bien chez Mesmer, Puységur, ou Janet (1886), plusieurs types de phénomènes ont pu être observés au cours de l’état somnambulique ou plus tard hypnotique : communauté de sensations, auto et hétéroscopie, suggestion mentale à distance, etc.
Par la suite de nombreuses expériences ont été menées de par le monde, attestant de corrélations très significatives entre hypnose et télépathie. Depuis et avec l’avènement des laboratoires de recherche en parapsychologie, ce lien entre l’état de conscience hypnose et l’ESP a été confirmé par de nombreux travaux.

Deux grands types d’expérience ont été envisagés pour étudier l’influence de l’hypnose sur les performances télépathiques : celles utilisant les réponses forcées (avec les cartes de Zener) et celles à réponses libres (visualisation d’une cible choisie au hasard). Les premières ont d’abord été menées par Rhine qui posait déjà la question de savoir si c’était l’hypnose qui améliorait les capacités psi d’un sujet ou si c’était le fait de savoir que l’on pouvait obtenir de meilleurs résultats sous hypnose qui était à l’origine des réussites.
D’autres travaux précisèrent les choses. Ainsi une étude publiée par Grela en 1945, a comparé les performances entre 11 sujets hypnotisés (avec suggestions post-hypnotiques d’échec et à d’autres moments de réussite) et 10 sujets non hypnotisés. Les résultats obtenus s’écartaient du hasard de façon significative. Fahler (1957) puis Fahler et Cadoret (1958) ont montré à la suite de plusieurs études que les essais de clairvoyance avec des cartes étaient nettement plus réussis sous hypnose qu’à l’état vigile. Nash et Durkin (1959) réalisèrent quant à eux, 300 essais avec des sujets à l’état vigile et 300 essais avec des sujets sous hypnose, sans mettre en évidence de différence significative.

En 1961, Davis a comparé les performances ESP de trois groupes de sujets : très hypnotisables, moyennement hypnotisables et non hypnotisables, en faisant varier les conditions avec ou sans suggestion de réussite, avec et sans suggestion post hypnotiques. Les résultats furent probants dans la mesure et le plus fort score fut obtenu par les sujets hypnotisés sans suggestion.

Les effets de l’hypnose et des suggestions post-hypnotiques sur le psi furent testés par de nombreux chercheurs avec différentes variantes expérimentales : soit l’agent et le percipient était hypnotisés (Casler, 1964) soit il était suggéré aux sujets sous hypnose (21) de se donner à eux-mêmes les suggestions susceptibles d’augmenter leurs capacités psi (Casler, 1967).

En 1964, Honorton réalisa une étude ESP avec un groupe de six sujets constitué de chèvres et de moutons. L’hypnose s’avéra potentialisatrice aussi bien des réussites (moutons) que du psi-missing des chèvres. En 1966, il confirma ces résultats avec un groupe de 20 sujets.

Après ces expériences ayant utilisé des réponses à choix forcé (cartes de Zener notamment), d’autres expériences furent menées avec des tests ESP à réponse libre, notamment au Maïmonides Medical Center de New York avec l’étude de la télépathie dans le rêve.
Krippner (1968) a comparé les résultats de 8 sujets hypnotisés et d’un groupe de 8 sujets témoins afin de mettre en évidence les éléments télépathiquement perçus apparaissant dans la rêverie hypnotique, la rêverie éveillée, au cours d’une sieste ou dans des rêves nocturnes.
Avec six sujets sélectionnés avec l’échelle de suggestibilité de Barber, Honorton et Stump (1969) suggéraient à des sujets sous hypnose qu’ils allaient faire un rêve dans lequel ils pourraient visualiser le contenu d’une enveloppe cachetée. Cette rêverie durait cinq minutes. Les cibles ont été perçues 13 fois au cours des 28 essais (p< .02).
D’autres expériences de clairvoyance de cibles sous rêverie hypnotique menées par Glick et Kogen (1971) et Honorton (1972) confirmèrent par la suite ces résultats. En outre, on s’aperçut que les sujets ayant un haut niveau de suggestibilité (échelle de Barber) obtenaient des correspondances significatives entre les cibles et le contenu des rêveries hypnotiques (p. <04), alors qu’aucune différence notable ne se dégageait chez les sujets non hypnotisés.
Reprenant la méthode expérimentale de Honorton et Stump, Moreau et Rogez (1977) ont testé 12 couples (agent et percipient) de volontaires étudiants dont l’âge s’étalait entre 20 et 30 ans. Les couples étaient constitués de personnes se connaissant déjà ou de personnes se rencontrant pour la première fois. Aucune sélection n’a présidé à cette expérience : ni tests de suggestibilité, ni dons télépathiques.
Quarante séries de cinq cartes furent constituées et chaque couple participant à 6 ou 8 essais de télépathie. Une carte tirée au hasard par l’agent était envoyée télépathiquement à un percipient resté dans une autre pièce avec l’hypnotiseur.
Le percipient, à la fin de la séance, se voyait présenté le jeu de cinq cartes dont la cible avait été tirée. Il devait noter de 0 à 10 le degré de ressemblance entre les cinq cartes et sa rêverie.

Alors que la probabilité de reconnaître la cible parmi le pack de 5 cartes était de p=.0, 20, les percipients identifièrent la cible 22 fois (au lieu des 16 dus au hasard).
Bien que peu significatifs, les résultats de cette expérience sont toujours cohérents avec l’hypothèse d’une facilitation du psi par l’hypnose.

Au total il ressort de ces expériences comparant les performances psi de sujets éveillés et de sujets hypnotisés, que l’induction et/ou les suggestions hypnotiques augmentent l’émergence du psi.
Depuis les expériences utilisant l’hypnose dans les études ESP se sont raréfiées au profit du Ganzfeld. Dès 1974, Charles Honorton opta pour ce dispositif moins lourd que celui utilisé par Ullman au Maïmonides’Hospital, en recourant à une technique de modification de l’état de conscience généré par le Ganzfeld. L’intérêt de ce nouveau dispositif explique l’absence ou la raréfaction de publication sur l’hypnose et l’ ESP.

b. Hypothèse de cette expérience

Nous avons conçu cette expérience dans le but de vérifier si l’état hypnotique favorise les capacités psi (ici télépathiques) chez des sujets non particulièrement doués. Plus précisément, il était prédit que nous obtiendrons des résultats statistiquement significatifs dans la perception extrasensorielle d’une cible par des sujets sans capacité psi avérée et chez lesquels on allait induire un état d’hypnose.

Pour voir les méthodes employées et les résultats de cette expérience voici le lien:
http://www.metapsychique.org/Hypnose-et-telepathie.html?var_recherche=mario+varvoglis
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Message par Gaiya Jeu 21 Oct - 13:43


Les évolutions de la parapsychologie expérimentale.
Par Mario Varvoglis.


Cet article propose un rapide survol de l’évolution historique de la démarche des principaux chercheurs ayant développé l’approche expérimentale en parapsychologie.

Déjà au début du 20ème siècle, la plupart des scientifiques et érudits développent une explication psychologique des phénomènes médiumniques, et leur méthode d’observation s’oriente de plus en plus vers des tests expérimentaux.

Richet, par exemple, fut le premier à développer une méthode statistique permettant d’évaluer les résultats de séries de tests de clairvoyance ou de télépathie.

L’étude des médiums et de leurs transes posait cependant certains problèmes : certains scientifiques refusaient d’avoir un lien quelconque avec le spiritisme, toujours très en vogue. Or la plupart des médiums utilisaient des rituels et des mises en condition dérivées des pratiques spirites. Ceci obligeait parfois les chercheurs à conduire leurs études chez la médium, dans des conditions plus ou moins informelles, alors que la recherche scientifique en général commençait à être synonyme de laboratoire, c’est-à-dire d’un environnement dédié, d’un équipement approprié, et de méthodes quantitatives strictes.

Au début des années trente, le biologiste J.B. Rhine et sa femme Louisa introduisent une approche radicalement nouvelle dans l’étude du psi. Le scandale occasionné par la médium Margery, prise en flagrant délit de fraude, renforce la conviction de Rhine que la recherche parapsychologique doit prendre radicalement ses distances de la scène médiumnique et spirite : si la recherche psi doit progresser, et être universellement reconnue, elle doit devenir une science expérimentale, basée sur des évaluations quantitatives.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. Rhine_et_sa_femme

Sous l’égide de William McDougall, doyen du département de psychologie à l’Université Duke, Rhine et sa femme établissent le premier laboratoire de "parapsychologie" et définissent les deux grands domaines de cette nouvelle science, l’ ESP et la PK.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. B1A3P2

Ils envisagent le psi comme une capacité mentale naturelle, bien que généralement non développée : on pourrait donc l’observer chez la plupart des gens à condition d’utiliser des méthodes expérimentales assez fines. Rhine élabora alors des procédures de test et mit au point une méthode quantitative appropriée : pour mettre en évidence de faibles effets psi, il fallait se baser sur un grand nombre d’essais et en faire l’analyse statistique.

Utilisant les cartes d’ ESP qui avaient été développées pour lui par le psychologue Karl Zener, Rhine commença à tester trois talents : la télépathie, la clairvoyance et finalement la précognition. Il était assisté par une équipe enthousiaste d’étudiants d’université, qui incluait J.G.Pratt et Charles Stuart. Il eut aussi la chance de rencontrer un certain nombre de sujets très doués. En ce temps là, cela paraissait normal, étant donné la croyance de Rhine en l’universalité de l’ ESP. Ce n’est qu’après des années d’expérimentation que l’on en vint à réaliser que de tels sujets ne courent pas les rues.

Les recherches de Rhine sur l’ ESP, présentées dès 1934 par une série de monographies et de livres, créèrent un intérêt immédiat dans le grand public et attirèrent aussi l’attention des psychologues rationalistes. Des débats tumultueux et interminables s’ensuivirent lorsque les critiques attaquèrent chaque aspect possible de ces recherches, de la méthodologie aux statistiques. Les chercheurs durent répondre en démontrant la validité de leurs méthodes, ou en élaborant de nouveaux protocoles d’expérimentations qui prenaient en compte les critiques qui leur avaient été adressées. Les méthodes de contrôle évoluèrent de ce fait, et cependant les résultats positifs ne subissaient aucune diminution, que ce soit dans le laboratoire de Rhine ou dans d’autres centres.

Bien que de nombreux scientifiques aient été encore sceptiques quant à la réalité des phénomènes, déjà vers la fin des années quarante la plupart considéraient comme légitime de mener des recherches scientifiques en ce domaine.

Rhine garda une influence énorme sur ce champ, jusqu’à sa mort en 1980, et la plupart des recherches indépendantes suivirent les objectifs et les méthodes qu’il avait développées. Dans les décennies qui suivirent, les laboratoires de recherche universitaires ou privés se multiplièrent aux USA et en Europe. L’introduction, par Helmut Schmidt, des RNG ou générateurs de hasard électroniques, vers la fin des années soixante, démarra la recherche informatisée moderne, en permettant d’imaginer des protocoles de plus en plus ’transparents’, parce qu’ils sont gérés automatiquement par l’ordinateur couplé au RNG, et que le test peut alors être présenté au sujet comme un jeu.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. Schmidt


Bien que venant de diverses disciplines scientifiques (psychologie, biologie, physique, ingénierie, etc.) les chercheurs ont réussi à faire de la parapsychologie un domaine scientifique à part entière, ayant sa propre spécificité.

La "Parapsychological Association" ou PA, organisme officiel qui représente ce champ, a fait beaucoup pour l’homogénéiser et le professionnaliser, notamment en exigeant un haut niveau de qualifications chez les chercheurs (la grande majorité de ses deux cent cinquante membres ont des doctorats), en érigeant des règles strictes de rigueur expérimentale, ainsi qu’en développant une déontologie propre à ce domaine de recherche. Grâce à ses activités, depuis 1969, la parapsychologie a été reconnue officiellement comme un champ de recherche légitime, et ceci en devenant membre de l’American Association for the Advancement of Science, ou AAAS, organisme qui coiffe toutes les disciplines de l’establishment scientifique aux Etats-Unis.

Pendant une vingtaine d’années, la plupart des expérimentations restèrent axées sur des mesures strictement quantitatives, afin d’établir fermement la réalité des phénomènes psi. Il apparût cependant tout de suite que les performances des sujets n’étaient pas stables, et l’on voyait par exemple un déclin systématique au cours des essais ou d’une série d’essais.

Vers les années soixante, les chercheurs se dégagèrent de la pure quête de preuves, et leur intérêt se tourna vers la compréhension des processus : on passa à la "recherche orientée vers les processus". Déjà le professeur Gertrude Schmeidler avait mit clairement en lumière les composantes psychologiques de "l’effet mouton-chèvre" : que les sujets croient ou non au psi influençaient leurs résultats aux tests.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. Schmeidler

Il y avait donc des patterns particuliers dans les scores des sujets, qui paraissaient liés à leur état psychologique, à leur motivation ou au contraire à leur manque d’intérêt.

Encouragés par les résultats de Schmeidler, les chercheurs commençèrent à explorer des facteurs psychologiques (tels que traits de personnalité, état d’esprit, etc.) afin de découvrir s’ils influençaient de façon systématique les résultats.

Ainsi, une des directions principales de la recherche, qui domine encore le champ actuellement, est d’essayer de comprendre les dynamiques et les processus qui peuvent favoriser ou au contraire inhiber le psi. Ceci permet aux chercheurs non seulement de mieux comprendre comment fonctionne le psi et de prédire ses fluctuations, mais aussi de pouvoir élaborer des protocoles de tests qui tiennent compte de ces facteurs et ont donc plus de chances de produire des résultats positifs.

Pour l’instant, une reproductibilité parfaite des résultats est hors d’atteinte : il n’y a aucune recette qui puisse garantir l’obtention de psi. Cependant, la découverte récente de la métanalyse - qui permet d’évaluer statistiquement les résultats de nombreuses expérimentations similaires - a permis d’identifier certains facteurs déterminant le succès dans un test psi. De nombreuses métanalyses ont déjà été calculées, et elles montrent un haut degré de cohérence : les patterns psychologiques qui font la différence entre le succès et l’échec, entre le psi positif et le psi négatif, commencent à nous apparaître précisément. Dans les années à venir, il est probable que la recherche se focalisera de plus en plus explicitement sur les directions révélées par ces analyses, en essayant de stimuler l’émergence du psi par une sélection attentive des conditions les plus favorables.

Certaines lignes de la recherche contemporaine divergent vraiment de l’approche définie par Rhine, et semblent au contraire apparemment revenir aux thèmes qui passionnaient les acteurs de la recherche psychique. Il y a par exemple une reconnaissance croissante de la nécessité d’une recherche "écologiquement fondée" impliquant des thèmes plus proches du psi vécu dans des situations naturelles.

C’est d’ailleurs le travail entrepris par Montague Ullman et Stanley Krippner au Dream Lab de Maimonides qui a permis de se distancier de l’approche quantitative et d’ouvrir la voie de la recherche qualitative, dans laquelle l’accent est mis sur les conditions psychologiques optimales des sujets, et entre autres sur les états modifiés.

Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. B1A3P4

De même, il y a un intérêt grandissant pour la guérison psychique, et, plus généralement, pour l’influence de l’esprit sur des organismes vivants. On reconnaît de plus en plus que nous pouvons avoir des capacités étonnantes nous permettant de nous guérir nous-mêmes, et les autres, qui vont bien au-delà des facteurs psychologiques reconnus par la médecine orthodoxe.

Le progrès scientifique, surtout dans un domaine aussi complexe que le psi, est difficile à évaluer, et il est malaisé de prédire où nous en serons dans un siècle, ou même d’ici une vingtaine d’années. Mais deux choses paraissent certaines : la première, que la réalité des phénomènes d’ ESP sera totalement intégrée dans la science officielle et les cursus universitaires, ce qui conduira à un foisonnement de recherches nouvelles. Et la seconde, que nous allons commencer à voir l’émergence d’outils de développement psi, validés scientifiquement, qui seront orientés vers le public. L’utilisation générale de ces outils, particulièrement par des enfants à l’âge pré-scolaire, pourrait ouvrir la voie vers une façon radicalement nouvelle, plus sensible et responsable, de se relier aux autres et à notre environnement.

***

Article extrait du cd-rom de Mario Varvoglis : psi explorer.
Source: http://www.metapsychique.org/La-parapsychologie-scientifique.html?var_recherche=mario+varvoglis
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Message par FLAM Ven 22 Oct - 5:41

Merci Macha et Spirita pour vos infos sur l'IMI et l'histoire de la parapsychologie ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 282567

Je ne pensais pas personnellement qu'un tel institut puisse exister en France !
Je suis très agréablement étonné, d'autant que leur approche est prudente, progressive, scientifique et pragmatique, donc (en mon sens) très sérieuse ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 295904

J'adore leur site ( http://www.metapsychique.org/ ), il est clair, bien construit, avec une visite vidéo des lieux et l'explication de ce que fait précisément l'institut par Mario Varvoglis est vraiment très explicite ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 758472 ( http://www.metapsychique.org/Visitez-l-IMI-en-videos.html )

J'encourage personnellement vivement l'IMI à se faire de plus en plus connaître et surtout faire connaître au public tous ces domaines parapsychologiques ! Mario Varvoglis docteur en psychologie expérimentale. 133922
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