Durant trois années la région du Gévaudan (la Lozère et une partie de de la haute Loire) fut la scène d'une multitude de morts affreuses. Celles-ci furent attribuées à un animal restant encore aujourd'hui à identifier tant sa description et son attitude ne correspondent pas aux critères permettant d'identifier habituellement un quelconque prédateur. Le macabre tableau de chasse du "monstre" s'élèverait" à plus de cent morts et une trentaine de blessés, voire mutilés. Les victimes seront principalement des femmes, et des enfants de moins de 16 ans, même si la bête ne dédaigna pas quelques bergers adultes à son menu.
Retour ce mythe macabre...
Des faits:
- C'est d'abord en mars 1764, dans les monts du Vivarais (à coté du Gévaudan), que des jeunes filles furent tuées et en partie dévorées par un animal, ainsi qu'un jeune garçon de 15 ans qui gardait son troupeau.
- En juin 1764 c'est une vachère qui sera attaquée par l'animal, en plein jour. Elle fut sauvée par ses vaches faisant rempart de leurs cornes et leur corps alors que les chiens restaient terrorisés, prostrés, gémissant dans leur coin.
- Trois semaines plus tard à une douzaine de Km, on découvrira le corps de Jeanne Boulet en partie dévoré (foie, intestins, viscères). Sur son acte de sépulture, dans le registre de la paroisse de St Etienne de Lugdares (Vivarais), on précisera qu'elle fut tuée par "la bête féroce"
- Dans l'Aubrac se sera une femme de 36 ans oeuvrant dans son jardin qui succombera. Les témoins alertés par le bruit découvrirent l'animal les crocs plantés dans la gorge de la malheureuse. La bête s'enfuit mais il était trop tard pour la victime.
- Une autre fois c'est près d'un ruisseau qu'on trouva le corps d'une petite fille, le ventre dévoré. On relèvera des traces ressemblant à celle d'un loup mais avec un talon plus marqué et des griffes bien visibles
- En novembre 1764 le nombre de victime s'élève à plus de vingt victimes
- le 16 avril 1765 un homme monté sur son cheval parviendra à éloigner la bête en la piquant avec se baïonnette
- Le 1er mai 1765 les frères Martel-de-la-Chaumette repèrent l'animal, près de Saint-Chély. Armés de fusils, ils lui tirent dessus alors qu'elle épiait un berger. Atteinte au cou elle s'enfuira quand même.
- Le 11 août 1765 la servante du curé, Marie-Jeanne Vallet fut attaquée par la bête. Elle s'en sortira indemne en se défendant à l'aide de sa baïonnette.
- Durant l'année 1766 curieusement on dénombre 6 morts que les autorités attribuèrent à de gros loups.
- Le 16 mai 1767 la petite de 12 ans, Marie Denty, succomba sous les crocs du monstre
- Pour les six premiers mois 1767 on dénombra 18 victimes au 19 juin.
Le temps de la traque
La rumeur franchit les frontières contraignant Louis, le quinzième, à sauver sa réputation auprès des pays voisins ironisant sur cet animal que les meilleurs fusils de France ne parvenaient pas à abattrent. Ainsi le 03 novembre 1764 Sa Majesté enverra le capitaine Duhamel à la tête de 57 Dragons (dont 17 cavaliers)
Le 22 décembre Duhamel voit la Bête, fait feu, mais la manque. Quelques mois plus tard des soldats réussirent à approcher la bête sans parvenir à la tuer. Les mois de janvier et février furent ceux des grandes battues dans la Gévaudan, le Vivarais, le Rouergue. La bête courant toujours, Sa Majesté offrira 12000 livres à celui qui aura sa tête et annulera la mission du capitaine Duhamel.
Ce fut au tour de Martin Denneval de montrer ses compétences en tant que grand louvetier de France, toujours envoyé par sa gracieuse majesté. Les grands massacres de loups continuèrent De Denneval ne réussi qu'à abattre quelques grands loups, tandis que la bête continue à tuer les hommes.
Les compétences de chasseur de Denneval à la hauteur de celle de Duhamel, décidèrent sa Majesté le quinzième d'envoyer François Antoine porte arquebuse du roi et sensé être le meilleur fusil du royaume. Adepte des bonnes vieilles battues il provoqua la mort de milliers de loup dans la région. ces battues pouvaient mobiliser jusqu'à 30000 hommes "sus à la bête qui mangeait le monde"
Le 20 septembre 1765 François Antoine abattu un grand loup. L'honneur du roi étant en jeu, l'animal fut naturalisé en envoyé à Versailles comme trophée. A Paris l'affaire était terminée... dans le Gévaudan les attaques recommencèrent en décembre 1765.
Le 19 juin 1767, Jean Chastel, cabaretier, traqua la bête dans les bois de la Ténazeyre sur le mont Mouchet. Une seul balle suffira pour mettra fin au cauchemar des habitants de la région. Chastel s'était pris d'affection pour la petite Marie Denty dont la mort l'avait fortement accablé. On dit qu'il fit bénir la balle avant de partir traquer l'animal et aurai prononcé ses paroles "Bête, tu n'en mangeras plus ! " . Il ne fut jamais récompensé pour son acte. La dépouille de l'animal incommoda tellement Louis XV qu'il la fit enterrer sur le champ.
Retour ce mythe macabre...
Des faits:
- C'est d'abord en mars 1764, dans les monts du Vivarais (à coté du Gévaudan), que des jeunes filles furent tuées et en partie dévorées par un animal, ainsi qu'un jeune garçon de 15 ans qui gardait son troupeau.
- En juin 1764 c'est une vachère qui sera attaquée par l'animal, en plein jour. Elle fut sauvée par ses vaches faisant rempart de leurs cornes et leur corps alors que les chiens restaient terrorisés, prostrés, gémissant dans leur coin.
- Trois semaines plus tard à une douzaine de Km, on découvrira le corps de Jeanne Boulet en partie dévoré (foie, intestins, viscères). Sur son acte de sépulture, dans le registre de la paroisse de St Etienne de Lugdares (Vivarais), on précisera qu'elle fut tuée par "la bête féroce"
- Dans l'Aubrac se sera une femme de 36 ans oeuvrant dans son jardin qui succombera. Les témoins alertés par le bruit découvrirent l'animal les crocs plantés dans la gorge de la malheureuse. La bête s'enfuit mais il était trop tard pour la victime.
- Une autre fois c'est près d'un ruisseau qu'on trouva le corps d'une petite fille, le ventre dévoré. On relèvera des traces ressemblant à celle d'un loup mais avec un talon plus marqué et des griffes bien visibles
- En novembre 1764 le nombre de victime s'élève à plus de vingt victimes
- le 16 avril 1765 un homme monté sur son cheval parviendra à éloigner la bête en la piquant avec se baïonnette
- Le 1er mai 1765 les frères Martel-de-la-Chaumette repèrent l'animal, près de Saint-Chély. Armés de fusils, ils lui tirent dessus alors qu'elle épiait un berger. Atteinte au cou elle s'enfuira quand même.
- Le 11 août 1765 la servante du curé, Marie-Jeanne Vallet fut attaquée par la bête. Elle s'en sortira indemne en se défendant à l'aide de sa baïonnette.
- Durant l'année 1766 curieusement on dénombre 6 morts que les autorités attribuèrent à de gros loups.
- Le 16 mai 1767 la petite de 12 ans, Marie Denty, succomba sous les crocs du monstre
- Pour les six premiers mois 1767 on dénombra 18 victimes au 19 juin.
Le temps de la traque
La rumeur franchit les frontières contraignant Louis, le quinzième, à sauver sa réputation auprès des pays voisins ironisant sur cet animal que les meilleurs fusils de France ne parvenaient pas à abattrent. Ainsi le 03 novembre 1764 Sa Majesté enverra le capitaine Duhamel à la tête de 57 Dragons (dont 17 cavaliers)
Le 22 décembre Duhamel voit la Bête, fait feu, mais la manque. Quelques mois plus tard des soldats réussirent à approcher la bête sans parvenir à la tuer. Les mois de janvier et février furent ceux des grandes battues dans la Gévaudan, le Vivarais, le Rouergue. La bête courant toujours, Sa Majesté offrira 12000 livres à celui qui aura sa tête et annulera la mission du capitaine Duhamel.
Ce fut au tour de Martin Denneval de montrer ses compétences en tant que grand louvetier de France, toujours envoyé par sa gracieuse majesté. Les grands massacres de loups continuèrent De Denneval ne réussi qu'à abattre quelques grands loups, tandis que la bête continue à tuer les hommes.
Les compétences de chasseur de Denneval à la hauteur de celle de Duhamel, décidèrent sa Majesté le quinzième d'envoyer François Antoine porte arquebuse du roi et sensé être le meilleur fusil du royaume. Adepte des bonnes vieilles battues il provoqua la mort de milliers de loup dans la région. ces battues pouvaient mobiliser jusqu'à 30000 hommes "sus à la bête qui mangeait le monde"
Le 20 septembre 1765 François Antoine abattu un grand loup. L'honneur du roi étant en jeu, l'animal fut naturalisé en envoyé à Versailles comme trophée. A Paris l'affaire était terminée... dans le Gévaudan les attaques recommencèrent en décembre 1765.
Le 19 juin 1767, Jean Chastel, cabaretier, traqua la bête dans les bois de la Ténazeyre sur le mont Mouchet. Une seul balle suffira pour mettra fin au cauchemar des habitants de la région. Chastel s'était pris d'affection pour la petite Marie Denty dont la mort l'avait fortement accablé. On dit qu'il fit bénir la balle avant de partir traquer l'animal et aurai prononcé ses paroles "Bête, tu n'en mangeras plus ! " . Il ne fut jamais récompensé pour son acte. La dépouille de l'animal incommoda tellement Louis XV qu'il la fit enterrer sur le champ.
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